Population lectrice,
Il y a à présent plusieurs semaines que je souhaite vous publier ce Kestenpenses ?. Je voulais toutefois vous faire patienter encore un peu, afin de finir quelques chroniques urgentes avant cela. Cependant, je dois vous avouer que ma patience faiblissait de jour en jour, et tendait à me faire changer d’avis… Mais une conversation particulièrement enrichissante, que j’ai eu le plaisir d’avoir aujourd’hui avec mon professeur d’Histoire-Géographie, a achevé de me convaincre. Je me devais de vous écrire cet article dès maintenant.
Avant toute chose, petit disclaimer, comme c’est la mode de le faire sur le Web en ce moment. Il est évident que ce que vous vous apprêtez à lire n’est QUE l’opinion d’une adolescente de 17 ans, et n’engage que moi. Je ne prétends pas avoir la science infuse, ni avoir le meilleur avis qui soit. Néanmoins, je suis sur mon blog, mon espace dédié à ma liberté d’expression. Oui, je n’ai peut-être pas le recul, la maturité, le savoir, l’âge, l’expérience, l’objectivité, et tout ce qui peut être nécessaire pour oser aborder ce sujet. Si vous opinez du chef en lisant ces précédentes lignes, je vous invite à passer vos nerfs sur la croix encadrée de rouge, en haut de votre écran, à droite, et de rester enfermé dans vos principes, apparemment si confortables. Quant aux autres, je vous souhaite une agréable lecture…
Le titre vous l’aura déjà appris : Je vous propose aujourd’hui de discuter de la place de l’Histoire et de sa Mémoire dans la littérature. Pour cela, il est important de rappeler les définitions de ces deux termes, fondamentaux pour l’article. Je vous le précise d’ores et déjà : Je vais fortement m’appuyer sur les excellents cours de mon professeur, que nous appellerons ici Monsieur T. , car ils me seront bien utiles pour appuyer mon propos et le construire plus concrètement. J’ai la chance d’avoir un enseignant aussi passionné que passionnant, combo parfait pour une assoiffée de connaissances historiques comme moi depuis le passage d’un certain Monsieur L. dans ma scolarité, alors autant en faire profiter un maximum de personnes.
Bon, je m’égare totalement, je ne suis pas là pour vous faire l’historique de mes professeurs. Revenons à nos définitions. J’aime beaucoup celles utilisées par l’historien italien Enzo Traverso, selon qui l’Histoire est une « Science humaine et sociale, qui travaille à partir de sources diverses faisant l’objet d’un travail critique« , tandis que la Mémoire est « Plus subjective« , et « Relève d’un rapport affectif aux événements passés, et peut donc être plurielle« . Jusque là, vous me suivez ? C’est encore compréhensible. Alors, maintenant que vous avez bien cerné la nuance, nous pouvons passer à la suite.
La littérature englobe de nombreux genres, et tous ont plus ou moins déjà été mis au service de l’Histoire et de la Mémoire. Parmi eux, trois m’intéressent particulièrement, car ils sont probablement les genres plus courants dans la littérature historique. Il s’agit donc du roman, de la biographie, et du témoignage, autrement dit, de l’autobiographie. J’ai donc choisi de m’appuyer sur trois exemples pour (tenter de) structurer mon écrit, un pour chaque. (Mais vous verrez que j’ai en réalité tendance à ne pas m’arrêter à trois ouvrages…) J’ai également pris la décision, afin d’essayer de divaguer le moins possible, de centrer mon explication sur la période de la Seconde Guerre Mondiale. Ainsi, les exemples peuvent être plus aisément mis en relation. Même si Monsieur T. est apparemment persuadé du contraire, vous savez, vous, à quel point je suis férue d’Histoire, et plus précisément de ce conflit si fascinant et dramatique. Je serai donc plus apte à vous parler d’une période que je connais à peu près bien, à propos de laquelle je lis beaucoup. Mais attention ! Les propos que je tiens ici ne sont bien entendu pas valables uniquement pour cette période. Il faut généraliser sur l’Histoire toute entière. J’espère que je ne vous ai pas encore perdus, car vous n’êtes pas encore au bout de vos peines, mes braves.
Pour le roman, j’ai choisi de vous parler de Max et les poissons, de Sophie Adriansen. Pas de panique, je ne vais pas vous re-chroniquer le livre ! Pour rappel, il s’agit d’un petit roman jeunesse sur la déportation des enfants juifs, et sur le rôle des Justes dans cette honteuse démarche. Le fait qu’il s’agisse d’un livre pour enfants est doublement intéressant. En effet, le récit permet ici d’aborder avec des petits une période difficile de l’Histoire, de façon très pédagogique, avec un fond historique bien présent. Les enfants sont, quoiqu’en dise Socrate, l’Avenir, avec un grand A. Cette très jeune génération n’est pas forcément encore consciente de son passé. Cela est normal, l’innocence étant l’un des plaisirs de l’enfance. Mais, d’ici quelques années, ils seront adolescents, puis adultes. Alors, là, ils seront les nouveaux témoins du passé. Pour transmettre, à leur tour, notre Histoire. Mais on ne peut pas, un beau jour, sourire et assommer un jeune de connaissances sur le génocide, la guerre, la politique. Nous avons la chance de vivre dans une société qui nous laisse le temps de progresser, dont la paix est propice à l’évolution lente, mais sûre, de nos enfants. Voilà pourquoi ces romans jeunesses sur la Seconde Guerre Mondiale sont si précieux à mes yeux. Ils sensibilisent doucement ceux qui le souhaitent, et peuvent expliquer simplement, et objectivement. Objectivement, vraiment ? On ne dit forcément pas tout à un enfant de 8 ans. Encore une fois, c’est dans la logique des choses. Alors, pour la littérature jeunesse, cette occultation me paraît pertinente. Néanmoins, qu’en est-il de la fiction lorsqu’elle est destinée aux plus grands ? Prenons Elle s’appelait Sarah, de Tatiana de Rosnay. Certes, une bonne partie des informations sont avérées. Mais, c’est avant tout un roman, qui en appelle donc beaucoup à l’imagination de l’auteure. Alors, il y a, inévitablement, des inexactitudes, des extrapolations, etc… C’est évident. Même sans le vérifier. On ne peut pas tout savoir. Toutefois, ce n’est pas comme si les romans réinventaient entièrement le passé. (Je ne peux cependant pas faire une généralité, car en littérature, il y a de tout.) Ils en rajoutent, ils en omettent, c’est certain. Mais, globalement, l’idée est là, les informations majeures sont vérifiées, et, bien souvent, le fond historique reste très vrai. Je me souviens, il y a deux ans, un professeur d’Histoire, Monsieur D. , que j’avais en Littérature et Société, m’a dit : « Moi, je ne lis plus de romans historiques depuis longtemps. C’est romancé, ce n’est pas authentique, pas pertinent. » Oui. D’un côté, il n’a pas tort. Mais, soyons honnêtes. La fiction est un confort. Elle permet d’apprendre sans forcément le vouloir, ni même en être conscient. Elle est utile pour intéresser le grand public, et le sensibiliser. C’est sa force. Je suis tout à fait d’accord, sa fiabilité n’est pas extraordinaire. Toutefois, elle permet de ne pas tomber dans l’oubli. Alors, quitte à manquer d’informations, ou au contraire, quitte à en avoir quelques unes d’erronées… Autant en avoir quand même un peu. Je le répète : Les grandes lignes seront les mêmes. Et les grandes lignes, c’est notre devoir à nous, quelconques citoyens, de les connaître.
Mais alors, le romanesque. Mémoire, ou Histoire ? Et bien, nous en reparlerons en fin d’article, si vous le voulez bien…
Venons-en au genre biographique. L’ouvrage que j’ai choisi de mettre en avant est bien entendu Charlotte Delbo : Poète de la Mémoire, de Rolande Causse. J’ai pris le parti de m’appuyer sur une biographie simple, accessible à un public plutôt jeune, qui retrace la vie d’une Résistante et auteure honorable. Je passerai peu de temps sur ce genre, car il est finalement, à mon goût, une forme de condensé des deux autres genres présentés dans cet article. La biographie est, de mon point de vue, le genre le plus difficile à faire apprécier, mais aussi le plus difficile à écrire. Pour un lecteur, il faut vraiment être motivé. Certes, c’est une source extrêmement riche, qui peut se révéler passionnante. Mais la complexité de la rédaction d’une biographie peut également devenir un inconvénient pour celui qui la lit. De mon point de vue, pour prétendre écrire une bonne biographie, il faut plusieurs choses. Une certaine neutralité est essentielle. Il ne s’agit pas de notre vie à nous. Il ne s’agit pas de celle d’un personnage qu’on peut modifier à souhait. Il s’agit de celle d’un autre, que l’on se doit de relater sans donner sa propre opinion. En gros, on peut dessiner une biographie, mais pas la colorier. Ce n’est pas du ressort de l’auteur. Bon, après, on a toujours des biographies teintées d’un certain avis bien tranché. Ce n’est pas ce qui m’intéresse. A l’image de Rolande Causse, un bon biographe doit être, selon moi, un style, une plume qui tisse petit à petit les bribes de vie d’un être. Toutefois, il doit le faire en sachant adapter son ton au public qu’il vise. Une biographie n’a pas pour vocation d’être fastidieuse, au contraire. Simplement, la somme de la neutralité et la réalité a souvent pour résultat un certain ennui. Alors, il faut rendre les choses plus prenantes. Rolande Causse l’a fait à merveille avec son livre, créant un récit captivant, objectif, documenté. Il en est de même pour Marie-Florence Ehret, avec Une jeune mère dans la Résistance : Olga Bancic. Ces récits sont parlants, passionnants, et pourtant, totalement neutres dans leur façon d’être narrés, avec des faits historiques avérés et intéressants. Il faut trouver l’équilibre parfait entre tout cela, et ce n’est pas chose aisée. Je dirais que ce genre est probablement le plus « académique », tout bêtement parce qu’il relate le savoir sans y apporter la touche personnelle qu’une fiction ou un témoignage pourrait avoir. Bien entendu, je parle d’une biographie en générale, car en réalité, la plupart sont influencées par la pensée de l’auteur. Mais, si on prend l’essence-même d’une biographie… C’est pour moi la place qu’elle occupe dans la littérature historique.
Là encore, Histoire ou Mémoire ? La réponse me semble assez explicite… Mais une nouvelle fois, nous verrons ça en fin d’article.
Arrive donc le genre que j’attends le plus : Le témoignage. Pour vous expliquer mon point de vue (d’enquiquineuse), je vais utiliser « Merci d’avoir survécu » d’Henri Borlant. Ce récit est celui d’un très jeune déporté à Auschwitz. Il est magnifique. Pourtant, il n’est pas forcément différent de centaines d’autres témoignages. Mais il est narré avec les tripes. Et du style. Sans chercher à implorer la pitié, l’auteur nous raconte ce qu’il a enduré des années auparavant. Mais il n’évince pas pour autant ses sentiments passés et actuels. Sans pudeur, il ose nous parler, pour faire perdurer la Mémoire de tous ceux qui n’auront jamais eu la possibilité de raconter leur histoire. Il n’a pas peur des mots pour ses maux. C’est admirable. Je vous parlais un peu plus haut de style. Oui, ses phrases sont bien tournées, la lecture est agréable. Toutefois, ce n’est pas pour autant qu’il y a trop d’effets de style. Il y a maintenant deux ans, j’ai (violemment) critiqué Si c’est un homme de Primo Levi. Je vous le dis : Je ne regrette pas mes propos. L’auteur avait en effet fait le choix d’exclure tous sentiments, et d’écrire sur un ton glacial, bien trop neutre, afin de rappeler, de styliser la déshumanisation dont les déportés étaient victimes. L’idée est certes excellente. Mais excellence et pertinence sont deux choses bien distinctes. Les procédés stylistiques aussi conséquents, ayant une influence si importante sur la lecture, n’ont, de mon petit avis, pas leur place dans les témoignages. Parce que, clairement. Quelqu’un qui lit Si c’est un homme, mais qui n’a pas forcément envie de se prendre la tête à chercher les figures de style, et qui prend la lecture comme on la lui la donne. Quelqu’un qui lit ce texte pour apprendre, et non pour l’étudier. Que voit-il ? Un texte vide, automatique, cassant, et, j’oserais même, rebutant. Pour vraiment comprendre la portée du texte, il faut l’analyser. Et tout le monde n’a pas forcément envie de se concentrer sur les sous-entendus d’une écriture blasée. Je vais être honnête, et cela risque de déplaire. Mais pour moi, cela fait de l’Histoire quelque chose d’élitiste. Ce genre de témoignages n’est pas accessible à tous, seulement à une élite qui aura envie d’aller plus loin. Et donc, pour connaître le passé de notre société, il faut absolument faire des efforts, décortiquer des textes ? Mais soyons sincères. N’est-ce-pas-là la meilleure façon de laisser le passé tomber dans l’oubli ? On dit que notre génération se doit d’avoir conscience de ce qui s’est passé avant elle, et qu’elle doit à son tour transmettre ce passé. Mais si on lui ferme des portes, aura-t-elle vraiment envie d’en enfoncer d’autres ? Je ne crois pas. Plus le temps passe, et moins les gens sont curieux. Il est plus facile d’oublier un passé qu’on a pas connu que de porter ce fardeau qui n’a aucun lien direct avec nous, n’est-ce-pas ? Alors, pour motiver ces futures générations, est-il vraiment judicieux de rendre l’Histoire encore plus complexe qu’elle ne l’est déjà ? C’est une question que je vous, me pose. La force du témoignage repose dans la capacité du lecteur à s’identifier à l’auteur, qui se dévoile. Le message devient alors limpide. Mais que faire lorsque l’auteur se barricade dans son passé ? Est-ce vraiment une volonté de mémoire ? Comment remplir notre devoir de mémoire lorsqu’on nous prive de mémoire ? Sincèrement, cette littérature élitiste m’interroge énormément. Je suis peut-être la seule à être frappée par cette manière d’écrire. Néanmoins, je vous avoue que je n’aimerais pas que ce soit le cas. On écrit le futur avec l’encre du passé, alors, sans encre, écrirons-nous encore ?…
Vient donc le moment de trancher, pour chaque genre. Mémoire. Histoire.
Je vais vous écrire quelque chose qui choquerait profondément Monsieur T. s’il se perdait par ici, Monsieur L. s’il repasse par là, ainsi que tous mes professeurs d’Histoire passés, et tous les Historiens.
Je ne suis rien ni personne pour l’affirmer. (Bon, notez que je le fais tout de même, mais passons.) Mais pour moi, l’Histoire n’existe pas. Du moins, pas au sens propre du terme, celui énoncé un peu plus haut. (Oui hein, je précise : N’allez pas croire que je nie l’existence des faits, c’est tout le contraire ! Ce qui me chiffonne, c’est simplement le terme employé) J’apprécie énormément la façon dont Pierre Nora parle de l’Histoire. « L’Histoire est la reconstitution toujours problématique et incomplète de ce qui n’est plus. » C’est exactement cela. L’Histoire se dit être une science, censée être indéniable. A mon sens, ce n’est pas le cas. Les interprétations sont tellement variées. Il y a toujours une part de subjectivité dans l’Histoire. Parce que tout ce qu’elle a écrit, ce qu’elle écrit, ce qu’elle pense écrire, ce qu’elle écrira, tout est influencé. L’Histoire est tracée par les Hommes. Définie par les Hommes. Rapportée par les Hommes. Et, selon moi toujours, l’une des principales caractéristiques de l’Homme est sa subjectivité. L’Histoire des Hommes ne peut pas être objective.
Car l’Homme lui-même ne l’est pas.
Et la littérature nous le montre bien. Partout, dans chaque genre, la Mémoire prime. Et elle a raison.
Alors, lisez. Lisez des ouvrages historiques. Fiction, biographie, témoignage… Mais s’il vous plaît, comprenez l’importance de notre passé. Ouvrez-vous à lui. La Mémoire est fondamentale. Même si vous n’êtes pas passionné par les vieilleries et les dates, ce sont elles qui vous ont offert ce que vous êtes aujourd’hui. Alors, n’oubliez-pas. Les livres sont là pour vous aider à comprendre, apprendre. Vous serez surpris de tout ce qu’on trouve dans nos lectures. Et n’oubliez pas que maintenant, c’est à vous aussi d’écrire votre Mémoire, à l’encre de notre passé…
Bravo si vous avez lu jusque là, vous êtes bien courageux. Ou bien curieux. Ou bien passionné. Du moins, je vous en remercie. Et encore une fois, tout ce qui est écrit ici n’engage que moi. Et je l’assume totalement.
Maintenant, c’est à votre tour de parler ! Le sujet vous inspire ? N’hésitez pas à reprendre le rendez-vous sur votre blog, chaîne… Et sinon, n’hésitez vraiment pas à me laisser un petit commentaire qui contient votre avis sur la question. Comme je vous le disais, le but de ce rendez-vous n’est pas que je parle toute seule dans mon coin. Ce que je recherche, c’est l’échange, le débat. Je sais bien que je commence fort, avec un sujet qui ne sera pas forcément parlant pour tout le monde. Initialement, ce n’était pas prévu dans ce sens… Mais finalement, c’est le cas. Alors, à vos claviers, je vous attends !
Pour ceux qui souhaiteraient récupérer l’étiquette de la bannière sans ma figure dessus, n’hésitez pas à me le signaler, je vous fais ça sur demande.
Bonnes lectures,
Mathilde ♥
PS : Ils n’en n’auront sans doute jamais connaissance, mais peu m’importe, car c’est l’intention qui compte. Je souhaite sincèrement remercier M. T et M. L, qui m’ont tous deux apporté bien plus que de simples cours académiques. Je leur dois beaucoup, beaucoup de choses, et cet article, entre autres, en fait partie. Disons donc que je leur dédie. Merci…
Tu commences fort ! Mais c'est passionnant et très enrichissant ! Tu as une connaissance large des récits historiques, bio etc, ce qui n'est pas mon cas, mais peut être me pencherai je sur le sujet avec un peu de courage.
Cependant, je suis d'accord avec toi concernant la Mémoire. On ne doit pas oublier le passé, au risque de refaire des erreurs dans le futur , de ne pas comprendre notre présent, et de ne pas nous connaître nous mêmes. 1984 de G. Orwell abordé ce sujet.
Quant aux bio, je ne crois pas à leur neutralité. Celle de S. Zweig sur Marie Antoinette, nous le prouve. Chacun défend sa vision de l'Histoire. Des que L'Homme intervient, il y a subjectivité, et donc perte de neutralité.
En tout cas, tu mènes excellemment bien ton sujet. Et quant à l'élitisme de la littérature , c'est le prochain débat ?
Si je reprends le thème, je te fais signe !
Oui, c'est vrai que je n'ai pas commencé par le sujet le plus facile à aborder… Mais les circonstances m'y ont poussée !
Il est vrai que je lis pas mal de récits historiques, mais ne suis pas non plus incollable. Il y a encore tant de choses à apprendre !
Je vois bien ce que tu veux dire à propos des biographies, et suis en partie d'accord avec toi. Beaucoup biaisent leurs écrits. Je n'avais pas connaissance de la bio de Marie-Antoinette par Zweig, mais il faudra que je m'y intéresse ! Je trouve cette femme fascinante. J'ai lu des extraits de celle d'Erasme, rédigée également par Zweig, et ne suis pas étonnée d'apprendre qu'il exprime clairement son avis dans cette autre biographie. Mais certains auteurs parviennent tout de même à rester totalement neutres dans leur propos… Si l'on part du principe que l'Histoire en elle-même est neutre. Et comme ce n'est pas le cas… J'aime beaucoup la façon dont tu parles de l'intervention de l'Homme, et suis totalement d'accord avec toi. Tu as très bien résumé ma pensée !
Merci beaucoup pour le post, j'appréhendais un peu son écriture, de peur de me perdre un peu dans tout ce que je souhaitais exprimer, et ne pas parvenir à un résultat concluant, tu me rassures donc !
Et oui, tu as tout compris, l'élitisme de la littérature sera le prochain sujet que j'aborderai ! Le temps de finir quelques chroniques, et de construire un peu mon propos autour d'ouvrages, pour ne pas vous narrer n'importe quoi.
N'hésite pas à reprendre le thème, et à très bientôt ! 🙂
Hello Mathilde !
Pouah! Quel article! Je t'avoue que j'ai vite été découragée quand j'ai vu tous ces pâtés (tu as dû y passer un temps fou!). Néanmoins je sais que tu as en L donc : ta réflexion doit être intéressante, approfondie et de plus, tu as plus d'heures d'histoire que moi (seulement deux…). Nous venons tout juste de boucler un chapitre sur L'historien et les Mémoires ; c'est toutes ces raisons qui m'ont finalement décidée à lire TOUT ton article (alors je me venge en écrivant un énorme commentaire haha).
Sans rire, j'adore ce genre de chose. J'aime débattre et argumenter sur des faits actuels (ou passés), j'adore l'histoire, j'adore exposer mon point de vue, convaincre, me faire rembarrer, apprendre… Un gros kiff quoi.
Mon seul problème dans toute la chose, c'est que j'ai vachement moins de culture "historique" que toi. Je n'ai presque pas lu de romans sur la seconde guerre mondiale, pas plus de biographies ou témoignages sur le sujet. Et bien sûr, mes heures d'histoire sont ridicules ^^
Du coup, que dire? J'ai vraiment kiffé lire ton article même si je n'ai pas grand chose à y ajouter ^^
Bravo pour ton travail! 🙂
Ahaha, c'est vrai que j'ai poussé le bavardage un peu loin ! Mais je suis contente de voir que tu as pris le temps de tout lire, ça me fait plaisir, vraiment.
Je viens également tout juste de clôturer ce chapitre, d'où mon envie de m'atteler à cet article maintenant !
Je suis totalement d'accord avec toi pour ce qui est du débat. J'espère que les prochains sujets de Kestenpenses ? t'inspireront plus de manière à ce que tu puisses aussi échanger !
Ahaha, c'est gentil, mais j'ai tout de même une culture "historique" assez limitée. J'ai encore tant de choses à apprendre ! Mais franchement, ça me passionne t me fascine, alors je ne m'en plains pas.
Un énorme merci pour ton gentil commentaire qui me touche beaucoup ♥
J'ai tout lu ton article et deux choses me sont venues à l'esprit aux premiers abords : 1. Waouh, c'est vraiment intéressant 2. Cette fille est un génie *-* Du genre, je n'aurais jamais pu pousser la réflexion aussi loin. Mais bon, passons mes capacités intellectuelles en ce jeudi soir où la fatigue est bien installée 😛 Ensuite, j'ai accroché sur certains passages (pas qu'ils étaient mauvais, loin de là, mais comme tu veux justement nous pousser à échanger nos opinions… Voilà !), à commencer, entre autres, par le moment où tu parles de Si C'est Un Homme. Bon, je tiens à dire que je n'ai pas lu le bouquin en question, alors j'y vais à tâtons, mais la description que tu en faisais me rappelait un peu un autre témoignage que j'ai beaucoup aimé : Night, par Ellie Wiesel. Pour te mettre en contexte, c'est l'histoire de cet homme qui, adolescent, a été envoyé dans un camp de concentration (on s'en doutait, avec le thème 😉 ). En une nuit, il a vu sa mère et sa sœur entrer dans le four crématoire d'Auschwitz, alors que, la veille encore, sa famille n'était même pas au courant de toutes ces horreurs (ils vivaient dans un village en montagne…). BREF, suite à ça, le livre est écrit sans tellement d'émotions, tellement M. Wiesel est brisé. C'est comme si ses espoirs en l'humanité avaient été brûlés eux aussi ce soir là. On peut donc croire pendant le récit que M. Wiesel est presque indifférent à ce qui se passe, mais je comprenais que le fait d'écrire ces émotions refoulées aurait simplement été trop dévastateur pour lui. Ai-je trouvé le roman ennuyant pour autant ? Non. Ai-je quand même été touchée par son histoire ? OH, oui ! (J'ai fini en larmes dans mon sous-sol 😛 ) En tout cas, je considère que, même si l'auteur s'est en quelque sorte barricadé dans le passé, pour reprendre ta jolie expression, et a reporté les faits plutôt froidement, il a bel et bien exprimé une sorte de mémoire historique. Malgré le fait qu'il n'ait pas vraiment exprimé ses émotions, je les ai ressenties à sa place et je suis persuadée qu'il a laissé une trace du passé tout aussi valable que d'autres témoignages plus… Vivants ? Pour moi, l'auteur a rempli ''son devoir'' et a entièrement retranscrit non seulement les faits pour les générations futures, mais aussi son état d'esprit, qui était tout simplement inexistant au milieu du carnage. Alors… Est-ce que j'ai réussi à mettre de la cohérence dans mon point de vue 😛 :/ ?? Bon, pour finir ce gigantesque commentaire, je vais juste dire que j'ai trouvé cela très juste que tu dises que, pour toi, il n'y a pas d'Histoire, mais seulement de la mémoire. Je n'y avais jamais vraiment pensé, mais c'est tout à fait vrai. Si on y va du côté des sentiments, alors TOUT en est teinté, transformant de ce fait le tout en ''mémoire''. Forcément, puisque l'Histoire est une histoire, il y a eu des moments amplifiés au fil du temps, ou selon les perspectives, ou selon les époques. Même aujourd'hui, je ne sais pas pour les autres, mais la première chose que je pense en étudiant l'Histoire, c'est d'essayer d'imaginer qu'est-ce que pouvais bien ressentir tous ces gens…. Et veux, veux pas, j'en viens à des simili-conclusions tout sauf objectives. Bien sûr, je ne suis pas spécialiste, mais je me dis que ça doit également être le cas des historiens pour leurs théories, car, avouons-le, qui peut bien affirmer ''OUI, moi je sais exactement ce que pensait cet homme de Cro-Magnon, cette princesse espagnole et ce paysan russe quand il/elle a commis tel ou tel acte'' ? Bon, voilà Mathilde, ça fait 45 minutes que je suis sur ce commentaire alors je me dis que je devrais bien faire mes devoirs 😛 En tout cas, continue ton excellent travail ♥
[Bon, on va tenter de rester zen, et d'occulter le fait que je viens d'écrire un énorme commentaire pour te répondre, et que, après 3 ans et demi sur Blogger, j'ai trouvé le moyen de cliquer sur Déconnexion plutôt que sur Publier. On va dire que c'est l'heure. Oui, oui, tout à fait, c'est l'heure, voilà qui m'empêchera de passer pour une cruche. Allez, j'essaye de retrouver ce que je viens de t'écrire il y a deux minutes.]
Un énorme merci pour ton adorable commentaire Sandrine. Si tu savais comme il me fait plaisir ! J'aime tellement lire des pavés comme ça. Je vais tenter de te répondre de façon cohérente et chronologique. Doonc.
1. Ravie de savoir que la thématique t'a intéressée ! Je ne savais pas trop ce que cela allait donner, lorsque je me suis lancée. Mais en tous cas, cela me fait plaisir de voir que nous sommes plusieurs à avoir envie de nous pencher sur la question de l'Histoire/Mémoire/Littérature.
2. Ahaha, ta remarque m'a fait sourire ! Je suis très loin d'être un génie, franchement. Même si cette attention m'a fait plaisir ! Simplement, je crois que lorsque quelque chose nous fascine, nous tient à coeur et nous prend aux tripes, on peut aller très loin avec, et faire de nombreuses choses.
Bref ! Nous n'allons pas ergoter sur des futilités plus longtemps ; passons-donc au plus intéressant : Le débaaaaaat ! (J'ai l'impression d'être un Lapin Crétin.) (Mon Dieu, ma culture générale…) (Et je suis en L.) (BREF !)
L'argument que tu développes est extrêmement intéressant et pertinent. Je ne connaissais pas du tout l'ouvrage que tu cites, en tous cas, je me le note pour une prochaine lecture ! La réflexion que tu conduis ensuite est tout bonnement passionnante. Je n'avais jamais envisagé les choses sous cet angle, et ce que tu proposes est très plausible. Réellement, c'est dément ! Il faut que j'effectue de nouveau quelques recherches biographiques sur Primo Levi, pour voir si l'idée que tu relèves peut également s'appliquer pour cet auteur. Mais je n'en serais pas surprise ! Cependant, pour poursuivre le débat, je me pose toujours une question. Tu es une très grande lectrice, pour toi, il était donc naturel de t'intéresser à ce livre, de le lire, de vraiment te plonger dedans et de prendre le temps de ressentir quelque chose. Mais en serait-il de même pour des ceux qui n'aiment pas forcément dévorer des ouvrages ? Je ne peux pas parler à leur place, cela serait extrapoler. Toutefois, je m'interroge. Peut-être faudrait-il classer les témoignages en deux catégories ? Cela dit, on en reviendrait toujours au même point : Tout ne serait pas accessible à tout le monde, alors que l'Histoire/Mémoire est ce sur quoi notre société actuelle se construit. En tous cas, je te tiens au courant pour les recherches sur Primo Levi, je les ferai probablement ce WE. Au passage, je te recommande vivement le témoignage de ce dernier. Même si je ne le ménage pas, il n'en reste pas moins une référence en matière de récits historiques. Et je serais curieuse d'en lire ta chronique !
Autrement, je suis, là encore, très contente de voir que ce billet a réussi à mettre des mots sur ce à quoi tu pensais inconsciemment ! Et je suis surtout rassurée de constater que je ne suis pas la seule aliénée à voir des remises en question là où il n'y en a pas ! Tu as très bien résumé la situation.
File donc ! Les devoirs n'attendent pas ! Merci encore pour tes gentils mots très encourageants, et d'avoir pris le temps de débattre de façon si pertinente. Et je te donne donc rendez-vous pour le prochain Kestpenses ? ! ♥
Héhé ! C'est grand retour de Sandrine 😉 (Je fais une pause entre mes devoirs !)
Oh mon dieu, je compatis tellement 😮 C'est tellement chiant quand ça arrive… Et je n'ose même pas imaginer avec un commentaire aussi long !
Je comprends (un peu) ton point de vue de la séparation des témoignages en deux catégories… Mais d'un autre côté, crois-tu vraiment que les auteurs devraient écrire en fonction de ce que les autres vont penser de leur livre ? Qu'ils se disent ''Ah oui, moi, je vais rajouter/mentionner tel ou tel élément pour que, peut-être, un lecteur de plus s'intéresse au passé de l'humanité'' ? Ou n'est-il pas mieux qu'ils le fassent pour eux, pour se sentir mieux ou pour laisser LEUR trace, leur vision de ces événements ? De toute manière, l'auteur sait (ou du moins, j'espère qu'il est au courant, sinon il risque de tomber de haut 😛 ) qu'on ne peut pas plaire à tous. Alors autant écrire ce que l'on pense réellement. Si un auteur avait un point de vue très froid par rapport à la guerre, qu'il l'écrive comme tel. S'il passait son temps à trembler dans un coin et à tout ressentir l'horreur, qu'il l'écrive de façon à ce que je comprenne ses émotions. En plus, je suis convaincue que personne n'écrit son bouquin dans le but de plaire à peu de gens : chaque auteur veut rejoindre le plus de gens possibles.
De plus, je crois qu'il serait en quelque sorte absurde de classer les témoignages en deux catégories. Ce n'est pas parce qu'un livre n'évoque pas bien une période historique pour toi (ou moi, ou n'importe qui), qu'il ne sera évocateur pour quelqu'un d'autre. C'est vrai, certains témoignages seront sûrement moins intéressants que d'autres, seront peut-être un peu moins pertinents, mais l'important, au fond, c'est d'avoir une grande variété de récits pour qu'il y en ait toujours au moins un qui rejoint chaque personne. Alors là, si tout le monde est profondément touché par au moins UN témoignage, on pourra dire que le devoir de transmission de l'Histoire( ou de Mémoire, comme on en a ''convenu'' 😉 ) aura été accompli et que, tous ensemble, nous aurons une mémoire collective du passé.
Bref, voilà, j'espère que j'ai réussi à être assez claire encore une fois 😉
Oh oui, tu peux être sûre que je serai au rendez-vous pour ton prochain Kestenpenses ♥ !
Alors là Sandrine, je dis chapeau bas.
Tu m'as totalement convaincue, sincèrement. Et mon entourage pourrait confirmer que je suis une vraie bornée, et que c'est extrêmement difficile de me faire changer d'avis…
Mais là, je n'ai plus aucun argument, et je me rends compte que tu as bel et bien raison ! Merci beaucoup d'avoir éclairé ma lanterne sur ce point.
Je laisse l'article comme il est pour qu'un éventuel futur lecteur puisse lire l'évolution, mais j'ai adoré notre échange, réellement. Merci !
J'ai hâte de te voir débattre au prochain Kestenpenses ? ! ♥
Bonjour bonjour ! Je me présente, Rachel, blogueuse également a mes heures perdues et étudiante en histoire a temps plein. Je viens de lire ton article. Je tiens a te féliciter. Tu écris vraiment vraiment bien ! Tu te désigne a quel parcours après le bac ? Vraiment je pense que tu ferais une très bonne étudiante d'histoire. Sur ceux bonne soirée 🙂
Comme je te l'ai déjà dit sur la page Facebook du blog, merci pour ton gentil commentaire ! 🙂 En ce qui concerne ta question, tu as eu la réponse entre-temps aussi. Bonne continuation à toi !
Salut Mathilde !!
Ton article est vraiment super, très bien écrit comme d'habitude et passionnant !!
Quel dommage (mais alors vraiment, quel bêtise !), que je ne sois pas passée sur ton blog quelques jours plus tôt, alors que d'habitude j'y passe très régulièrement, ça m'aurait bien servit pour l'école !
En même temps, je ne m'attendais pas à ce que tu écrives sur le thème étudié au lycée…
Étant moi aussi en Terminale, j'étudie en ce moment-même les Historiens et la Mémoire, mais mon prof d'histoire a préféré nous faire étudier la Guerre d'Algérie, moins connue. J'ai été déçue car je suis aussi très intéressée par la Seconde Guerre Mondiale, j'ai bien plus de connaissance sur cette guerre que sur l'autre, et surtout, travailler sur sa mémoire m'aurait beaucoup plu !
La semaine dernière et cette semaine, j'ai eu deux contrôles sur le thème de la mémoire, et si seulement j'avais eu la possibilité de lire ton article avant, il m'aurait infiniment aidé ! Je pense que quelques heures de cours ne suffisent pas à comprendre et approfondir un sujet aussi complexe que la mémoire d'une guerre !
Aussi, en lisant ton article, j'ai eu une idée. Comme tu es en Terminale, et que d'après les commentaires, pas mal de tes lecteurs le sont aussi (mais moins passionnés par l'histoire que toi !! ^^), ça pourrait être sympa que tu fasses au cours de l'année un article qui récapitule les historiens, les écrivains et les ouvrages en relation avec les thèmes au Bac (voir même de Première aussi si ça te dit). Un autre article mélangeant histoire/littérature, mais avec plus d'exemple ; et qui ne remplacerait bien sûr en rien cet article-mà, il le compléterais, disons.
Bien sûr, ce n'est qu'une suggestion, mais comme tu aimes partager tes idées, tes passions et tes connaissances, pourquoi pas ? 🙂
Encore un dernier mot : un grand BRAVO pour ton long article, vraiment très intéressant du début à la fin !! Je vais prendre des notes dessus pour mes prochains cours/contrôles sur ce thème ! 😉
Hello Azur !
Je comprends ta déception pour la Guerre d'Algérie… Il est vrai qu'étudier sa Mémoire doit être très intéressant, car cela apporte des connaissances en plus sur des notions moins vues et revues. Mais je me mets tout à fait à ta place : J'ai respiré quand M. T a noté au tableau "Seconde Guerre Mondiale", car j'aurais été cruellement déçue de ne pas travailler dessus encore cette année… Enfin, dis-toi qu'au moins, ainsi, tu auras élargi tes connaissances !
Bien d'accord avec toi sur le fait qu'il faudrait une vie entière, et même davantage, pour bien approfondir cette Mémoire. Elle évolue chaque jour, et possède tellement de facettes différentes…
Ta suggestion me plait beaucoup ! Je me la note, et vais me pencher dessus. Effectivement, ça peut être intéressant pour tous, futurs bacheliers ou non. Une sorte de bibliographie historique inspirée par le BAC, c'est ça ? L'idée m'intéresse franchement, je vais travailler cela cette année. Merci beaucoup de me l'avoir soufflée !
Un énorme merci à toi pour ce que tu me dis sur mon article, cela me fait très plaisir, franchement ! 🙂 Je suis également ravie que tu décides de noter certains points, mais attention tout de même, ce n'est que l'avis d'une lycéenne de 17 ans, qui n'a rien d'avéré, de reconnu 😉 Je vais quand même plutôt à l'encontre de ce qu'on étudie en cours, tout du moins pour certains points, alors, je ne suis pas persuadée que ton prof accepte les citations faisant référence aux théories de Mathilde M. dans ta copie ! 😉 Mais encore une fois, merci, c'est assez gratifiant de voir que je n'écris pas dans le vide et que je peux intéresser quelques lecteurs ! ♥
A très bientôt !
Coucou !
En effet, j'essaye de voir le côté positif et que je découvre une période que je connais peu, notamment à cause de la Mémoire de la Guerre d'Algérie qui n'est pas encore très connue.
Je suis ravie que ma proposition t'intéresse, j'avais peur que tu penses que je ne comprenne pas bien l'esprit que ton blog, qui est plus basé sur les livres, (tu ne parles qu'assez peu du lycée, à moins que ça soit relié aux thèmes que tu abordes), ce qui est d'ailleurs très bien, j'adore le blog tel qu'il est !
Petite parenthèse : d'ailleurs, tu as du très bien réussir ton bac de français, vu tes nombreuses connaissances sur la littérature et la manière dont tu t'exprimes 🙂
Oui, c'est ça, une "bibliographie historique", c'est exactement ce que je veux dire ! Je crois que ça pourrais être intéressant et instructif, et puis ça peut te changer un peu de tes chroniques sur les livres ; d'ailleurs j'aime beaucoup l'idée des "Kestenpenses" !
Je pense que mélanger des connaissances scolaires et une passion est une idée judicieuse, d'ailleurs c'est le but de l'école que ce qu'on apprenne nous serve aussi en dehors. Même si c'est relativement rare, c'est génial quand on peut aimer et associer les deux !
Mais je t'en prie !! 😀 Ne t'inquiète pas, je vais prendre du recul par rapport à ce que tu dis, mais étant aussi une lycéenne de 17 ans, mon avis rejoins le tien sur plusieurs points. Le problème, en cours, c'est qu'on nous apprend l'Histoire (entre autres) d'une manière très scolaire, précise, qui ne laisse pas toujours place à d'autres réflexions, d'autres manière de voir les événements. Ici, tu apportes d'autres idées, un autre point de vue, et ça ne peut être qu'intéressant que de mélanger les sources qu'on trouve !
Il est vrai que je parle peu du lycée, mais si j'avais davantage l'occasion de lier littérature et scolaire, je le ferais avec plaisir, car je suis toujours ouverte à de nouveaux horizons pour le blog !
Ahaha, oui, le bac de Français s'est bien passé pour moi, j'espère qu'il en a été de même pour toi !
Je suis ravie que les Kestenpenses ? te plaisent ! Et s'il y a moyen de t'intéresser, ainsi que d'autres, je l'espère, avec une bibliographie historique, ça serait avec grand plaisir ! Je vais creuser sur cela, promis.
Je suis totalement d'accord avec toi : Etre passionné par ce que l'on étudie, c'est un privilège qu'on devrait tous avoir, et qui, par conséquent, ne devrait plus être un privilège !
C'est vrai que parfois, en cours, il y a peu de place pour la réflexion personnelle. Mais justement, je pense que cela nous pousse à ouvrir notre réflexion par un autre biais, et à nous construire différemment. En tous cas, si mon article et la réflexion qu'il mène t'ont plu, et si en plus, ont trouvé des convergences avec ta propre vision des choses, mon but est atteint, alors merci à toi ! 🙂
Ton article est très très intéressant ! J'aime beaucoup ta façon de nous expliquer ton avis sur la question et je n'ai pas arrêter de me dire que tu as du y passer un temps fou, tu m'as vraiment surprise par la qualité de ta rédaction, jusqu'où tu poussais les réflexions. Je ne préfère pas expliquer mon avis sur le thème ou plutôt les thèmes au risque de raconter n'importe quoi comme je ne maîtrise pas très bien le sujet et que surtout, j'ai encore du mal à organiser mes idées…
Bref, ton article est d'une grande qualité et j'admire ton travail !
Pauline
Merci beaucoup Pauline ! Tu sais, si tu as des idées sur le sujet à partager, n'hésite pas… La forme n'est pas très importante, c'est le fond qui compte ! Je serais ravie d'avoir ton point de vue sur la question. Autrement, tu peux toujours me l'envoyer par mail ! 🙂 Mais tes mots me touchent beaucoup, merci ♥
Wa, votre avis est vraiment très très intéressante! Je suis complètement d'accord avec vous, l'Homme ne peut s'empêcher de se montrer subjectif; alors même si on essaie de croiser les témoignages pour tâcher d'être le plus objectif possible, cela est impossible de l'être totalement.
Votre "chronique" (si on peut appeler ça comme ça) est vraiment très bien écrite, j'aime beaucoup votre style d'écriture! Bravo en tout cas pour cet article très intéressant!
(PS : Je pense à reprendre ce RDV… Je me renseigne et je vous dis ça!)