Titre : Une pièce montée
Auteure : Blandine Le Callet
Editions : France Loisirs (Piment)
Année de parution : 2006
Pages : 268 pages
Prix : ?
Résumé :
Un mariage bourgeois, un beau jour de juin en Normandie. Avec, de chapitre en chapitre, les différents regards des héros de la fête. De la petite demoiselle d’honneur émerveillée au curé assailli par ses démons, de la tante excentrique à la mariée au bord de la crise de nerfs, les personnages hauts en couleurs défilent à travers des scènes drôles, cruelles ou attendrissantes. Les masques tombent et les secrets de famille éclatent.
Mon opinion personnelle :
Lorsque ma mère a acheté ce livre d’occasion, j’ai tout de suite eu très envie de le lire, surtout avec l’adaptation cinématographique qui venait de sortir, mais que je n’avais pas encore vue. J’ai mis du temps à me plonger dans ce livre, voulant le conserver pour un court moment de détente, car il semblait très prometteur. Raté, car je n’ai vraiment pas apprécié cet ouvrage et me suis beaucoup ennuyée.
Je n’ai vraiment aimé aucun personne, tous m’horripilaient. J’ai trouvé très dommage le fait qu’ils soient extrêmement caricaturés et clichés, ça en devenait presque grossier. De plus, j’avais honte pour la plupart des personnages. Certains atteignaient les sommets de la cruauté, comme la mariée, ou sa soeur, ou encore un ami. J’avais vraiment du mal à voir l’intérêt de peindre ainsi la cruauté humaine. Même les plus innocents, tels que la demoiselle d’honneur ou le prête, m’ennuyaient, et pouvaient se montrer particulièrement égoïstes ou injustes. Bref, tous me rebutaient à la lecture, et je ne me suis absolument pas attachée à eux.
Le style de l’auteure était fade, plat. Dès le début, et jusqu’à la fin, je me suis ennuyée. Sa plume n’est absolument pas captivante, et pire même, très redondante. Mais je reviendrai sur ce point plus tard. Dans cet ouvrage, on ne sentait ni poésie, ni amour, ni joie, ni peur, ni rien, puisqu’il ne dégageait que de l’ennui. Il manquait une étincelle, et même si celle-ci avait existé, elle aurait immédiatement été étouffée par le reste. Franchement, ça devenait une torture de poursuivre ma lecture, je ne voyais pas l’intérêt du récit, qui manquait cruellement de relief.
Pour ce qui est de l’intrigue, je ne suis toujours pas emballée. Effectivement, premièrement, il ne se passait pas grand chose. Ce mariage paraissait terriblement terne, et tout le monde avait clairement l’air de (Pardonnez-moi l’expression, mais il n’y a que ça d’assez fort pour vraiment saisir le problème de ce bouquin !) se faire chier. Et du coup, le lecteur finit par partager très rapidement ce sentiment. Un mariage est censé être gai, animé, mémorable, et bien là, ce n’est pas vraiment le cas. De ce fait, l’histoire perd en authenticité. Rien n’est vraiment crédible, car à en croire l’auteure, un mariage, c’est des querelles, des règlements de compte et des bourdes à la chaîne. J’en ai fait des mariages, et bon, c’est quand même un peu moins glauque. L’autre gros problème est qu’il se passe toujours la même chose, et que deux ou trois morceaux du mariage sont racontés trois/quatre fois. Du coup, ça devient très répétitif, et lourd. Certes, le point de vue change, mais bon, quand on nous décrit un mariage, on s’attend à quelque chose d’assez long et plein de surprises ! A en croire ce livre, on a mariage, photos. Il manquait selon moi beaucoup d’autres détails. Et malheureusement, les rares péripéties qui parviennent à arriver sont plutôt décevantes et très peu réjouissantes. Il me manquait des paillettes, il me manquait de l’amour, il me manquait de la joie… Bref, y avait pas grand chose. Alors oui, je ne suis pas idiote, j’ai bien compris que le but de l’auteure était de peindre le portrait de l’humanité du côté obscure de la force. Mais là, ça devenait too-much et ridicule. Tout le monde n’est pas un coureur de jupon, tout le monde n’est pas hanté, tout le monde n’est pas malade, tout le monde n’est pas xénophobe. A vouloir en faire trop, ça devient exagéré, caricaturé et mauvais.
Je l’avoue, la chute aurait pu sauver l’histoire. Aurait pu seulement. Comme pour mettre un peu de baume à ces mœurs, l’auteure nous sort un gros secret de famille. L’idée est bonne, elle aurait pu renverser tout le cours de l’histoire et enfin donner un sens à ces simagrées. On fermera les yeux sur quelques détails peu crédibles et fouillis, qui sont un peu louches à la lecture. Mais au moins, j’étais contente de voir un peu de mouvement dans ce récit si soporifique. Sauf que voilà, la vraie fin arrive, et ça met tout à l’eau. Elle brise l’intérêt qu’on aurait pu trouver à ce fameux secret, c’est vraiment du gâchis. On a clairement l’impression d’une fin bâclée, je m’attendais à une chute qui allait renverser tout le bouquin, mais non, elle contribue juste à nous faire croire qu’il manque des pages à la fin du roman. C’est dommage de gâcher ainsi une première bonne idée…
En ce qui concerne la couverture, je ne suis pas spécialement emballée. Les couleurs sont assez peu assorties, et bien trop pep’s pour un récit aussi terne et grisant. J’aime bien l’idée des tableaux en revanche ! Par contre, le titre est sensationnel. J’ai mis du temps à comprendre le double-sens de ce mot, mais franchement, ça colle parfaitement à l’histoire, c’est super bien trouvé. Dommage que le bouquin en lui-même ne soit pas à la hauteur de cette accroche si géniale !
Bon, je crois que vous l’aurez compris, ce roman m’a déplu. Vous devez commencer à me connaître, quand je n’aime pas, je suis très cash… Peut-être que certains trouveront mon avis exagéré aussi, mais personnellement, c’est vraiment le ressenti que j’ai eu pendant ma lecture. J’espérais de la détente et du génie, je n’ai eu que de l’ennui et de la médiocrité. Ne cherchez pas à rire en lisant ce bouquin… Je pense regarder le film, car je pense qu’il sera moins redondant et dynamiser par une bonne brochette d’acteurs… A voir !
Je suis déçue… |
Je n’ai pas aimé… |
Livre se trouvant dans ma propre bibliothèque.
Ce livre ne me fait pas trop envie non plus. Je passe mon chemin 😉
Wow, tu n'y es VRAIMENT pas allée de main morte là.. x)