Titre : La septième vague
Auteur : Daniel Glattauer
Editions : Grasset
Année de parution : 2011
Pages : 348 pages
Résumé :
Leo Leike était à Boston en exil, le voici qui revient. Il y fuyait la romance épistolaire qui l’unissait en esprit avec Emmi. Elle reposait sur trois principes : Pas de rencontres, pas de chair, pas d’avenir. Faut-il mettre un terme à une histoire d’amour où l’on ne connaît pas le visage de l’autre ? Où l’on rêve de tous les possibles ? Où l’on brûle pour un(e) inconnu(e) ? Où les caresses sont interdites ? « Pourquoi veux-tu me rencontrer ? » demande Leo, inquiet. « Parce que je veux que tu en finisses avec l’idée que je veux en finir. », répond Emmi, séductrice. Alors, dans ce roman virtuose qui joue avec les codes de l’amour courtois et les pièges de la communication moderne, la farandole continue, le charme agit. Leo et Emmi finiront de s’esquiver pour mieux… S’aimer !
Mon opinion personnelle :
J’avais été déçue par Quand souffle le vent du Nord, mais j’ai voulu lire la suite… Et j’ai bien fait, car je l’ai adorée !!
Les personnages, Emmi et Léo, étaient toujours les mêmes, mais en plus… Evolués. Je les ai sentis plus matures, plus aptes à s’aimer, et plus surprenants. Leur façon de parler dans leurs mails était plus vivante, favorisée par le tutoiement, enfin arrivé.
Le style épistolaire était toujours présent, et très agréable. Les mails rapides, lents, longs, succincts étaient doux, plus réfléchis et mûrs. Le vocabulaire était plus romantique et sentimentale.
Pour ce qui est de l’intrigue, il y avait nettement plus d’actions dans cette suite. En effet, la prise de connaissance est effectuée, on passe au « Je t’aime / Moi non plus », et c’est nettement plus intéressant. Ici, le lecteur se sent plus acteur. J’ai trouvé qu’il y avait bien plus de péripéties, et que les personnages fonçaient plus. On n’avait plus cet effet de répétition un peu gênant. Egalement, dans ce volet, le suspense était bien présent, que ce soit pour le physique d’Emmi, ses décisions, l’avenir de Leo… Je n’arrivais jamais à le lâcher ! J’ai apprécié le petit côté d’inversion des rôles : Emmi se fait plus insistante, et Leo plus hésitant. De plus, les révélations faites étaient incroyables, et me plaisaient vraiment !
La fin était mignonne, comme je m’y attendais, comme je voulais. Sur cette partie, je n’ai pas été très surprise, même si un des derniers aveux d’Emmi remet tout le roman en cause, ou presque, j’ai trouvé qu’il manquait peut-être un peu d’originalité pour un ouvrage comme celui-ci. Mais cela ne m’a pas non plus trop gêné.
Je n’ai pas accroché avec le titre, ne trouvant pas la symbolique très forte. Cependant, j’ai trouvé la couverture très belle, avec cette femme face aux vagues de son destin. Bien vu, et harmonieux ! Cependant, j’ai cru en la voyant qu’Emmi ferait une tentative de suicide :0
Au final, une suite meilleure que le début, prenante, intéressante, nettement plus active, et surtout améliorée. Même si la fin ne m’a pas totalement emporté, j’ai passé un très bon moment avec cette lecture. Si, comme moi, vous avez été déçu par Quand souffle le vent du Nord, ne vous y arrêtez pas, et tentez la suite, elle en vaut le détour !! Et si vous n’avez pas commencé la série, faites-le, rien que pour celui-ci !
J’ai adoré ! |
Tu relances mon intérêt pour cette série.
Franchement, le deuxième tome fait des étincelles à côté du premier !