Titre : Je hais l’amour véritable
Auteur : Laurence Schaack & Goulven Hamel
Editions : Nathan (Backstage)
Année de parution : 2010
Pages : 194 pages
Résumé :
Londres, Octobre 1976. Dans l’ambiance électrique du concert d’un groupe qui monte, The Clash. Peter et Marie se rencontrent au milieu des cris et des jets de canettes. Peter, paumé en mal d’avenir, et Marie, jeune française exilée comme fille au pair, vont partager leur passion pour la musique punk. Ensemble, ils traînent dans l’entourage de ces groupes qui sèment le scandale partout où ils passent. Mais l’énergie qui a réuni les amoureux se charge bientôt d’une violence qui échappe à leur contrôle…
Mon opinion personnelle :
J’avais repéré ce roman sur un blog, je ne sais plus lequel, Plume and Books je crois. J’avais été attirée par la couverture, le titre et le résumé, mais au final, j’ai été bien déçue.
Je n’ai pas grand chose à redire sur les personnages. Peter était un punk gros dur qui cachait un grand coeur, et Marie une bourgeoise qui se révèle fan de punk et rebelle. Ils formaient un beau couple, que j’ai apprécié. Les personnages secondaires étaient assez effacés, mais cela ne m’a pas gêné.
Le style était assez agréable. Il s’agissait d’un roman à deux voix, ce qui était intéressant, même si je préférais les parties de Marie. Il y avait peut-être beaucoup d’insultes, qui ne collaient que moyennement avec le contexte.
Là où ça ne passe pas du tout, c’est l’intrigue. J’ai trouvé qu’elle était très mal découpée et très brouillon. En effet, ça partait un peu dans tous les sens, et ça en devenait ennuyant. Certes, il y avait la romance, la musique et la drogue, mais ça ne suffisait pas. Ca ne menait nul part, on se perdait dans les personnages… La seule chose que j’ai bien aimé, c’est le bref passage qui survient juste après l’overdose de Damian. C’était violent, dramatique, mais j’ai aimé cela. Autrement, je pense que le livre aurait dû être exploité autrement, plutôt que de balancer ainsi des informations et des évènements. L’ambiance très blasée, dure et morose qui entoure les personnages ressortait bien trop du roman, plongeant le lecteur dans une sphère vide et embrumée.
La fin était plutôt potable, même si je m’en doutais un peu. Mais j’aurais aimé en savoir un peu plus sur le futur de Marie et Peter… Parce que là, c’était un peu trop facile et surtout succinct.
La couverture était accrocheuse et bien représentante du livre, ça marchait donc très bien. En revanche, le titre n’annonce pas vraiment très bien la couleur de l’ouvrage.
Donc au final, un roman dont l’emballage est sympathique, mais le cadeau à l’intérieur n’est vraiment pas terrible !
Je n’ai pas aimé ! |
dommage que tu ne l'es pas aimé…il m'avait pourtant l'air sympa…
Oui, enfin après, ça vient surtout de la façon dont le thème est traité, donc je pense que certains peuvent aimer !