La ferme des animaux

La ferme des animaux

Titre : La ferme des animaux
Auteur : George Orwell
Editions : Gallimard (Folio)
Année de parution : 2012
Pages : 151 pages

Résumé :

Un certain 21 Juin eut lieu en Angleterre la révolte des animaux. Les cochons dirigent le nouveau régime. Boule de Neige et Napoléon, cochons en chef, affichent un règlement :
« Tout deuxpattes est un ennemi. Tout quatrepattes ou tout volatile, un ami. Nul animal ne portera de vêtements. Nul animal ne dormira dans un lit. Nul animal ne boira d’alcool. Nul animal ne tuera un autre animal. Tous les animaux sont égaux. »
Le temps passe. La pluie efface les commandements. L’âne, un cynique, arrive encore à déchiffrer :
« Tous les animaux sont égaux, mais certains le sont plus que d’autres. »

Mon opinion personnelle :

J’ai lu ce roman pour mon cours de Français niveau 3ème. J’en avais vu des bonnes critiques, et à vrai dire, j’ai été déçue.

Les personnages étaient des animaux dans la majeure partie des cas. Ca m’a gêné, j’ai toujours eu du mal avec la personnification d’animaux. Si j’ai détesté Napoléon pour son injustice, sa duperie et sa manipulation, j’ai eu plus de facilités avec Malabar, cheval bien sympathique, tout comme Douce, sa vieille amie. Mais pour la plupart des bestioles, je les ai trouvées bien trop naïves, limite totalement débiles.

Le style de l’auteur était assez classique, mais plaisant. En effet, j’ai trouvé le vocabulaire intéressant, riche et surtout vivant. Il en ressortait du dynamisme agréable à la lecture.

Pour ce qui est de l’intrigue, j’ai eu un peu peur au début, mais cela s’est bien rattrapé par la suite. Les animaux prennent le pouvoir, en renversant les humains. Atypique, mais cela fonctionnait. Il y avait une véritable évolution dans l’histoire. Au début, le lecteur est, tout comme les animaux de la ferme, dans une situation de victoire, de confiance. Et au fur et à mesure, il se rend compte qu’il se cache des choses assez mauvaises derrière les apparences… Napoléon abusait de la confiance aveugle que les animaux lui donnaient. Il y avait des combats, des débats, des trahisons, des tueries… Une véritable guerre animalière ! En effet, si l’on compare ce bouquin à l’Histoire, on se rend compte qu’il s’agit d’une « parodie », une satire de la Révolution Russe et du stalinisme. (Ca ne vient pas de moi, nous l’avons vu en cours !) J’ai beaucoup aimé ce concept de dénoncer tout en se cachant derrière des êtres inoffensifs à la base. Je me suis en revanche un peu ennuyée, car le roman était un peu une éternelle répétition, en changeant juste le commandement modifié.

La fin était une bonne surprise, originale, pas forcément grandiose, mais bien tout de même. Il y avait une véritable morale, ce que j’ai apprécié. Pas mal de petits choses survenues m’ont fait un petit pincement au coeur, mais ça marchait tout à fait avec le style du roman…

La couverture était à mon goût juste horrible. J’ai rarement vu une peinture aussi laide et repoussante… J’en avais presque peur !

En conclusion, une bonne critique bien déguisée, intéressante historiquement parlant, mais pas très active…

Je suis déçue…