Titre : Rien dire
Auteur : Bernard Friot
Editions : Actes Sud (Junior)
Année de parution : 2007
Pages : 94 pages
Résumé :
Stage de préparation au bac de Français. Bientôt, ce sera son tour. Il lui faudra prendre la parole, seul sur une chaise, le temps que brûle une bougie. Dans sa tête, ça se bouscule. Rien à dire ou trop à dire ?
Mon opinion personnelle :
J’essaye de lire à peu près tous les ouvrages de cette collection que j’affectionne pour ses sujets sensibles et surtout ses fins surprenantes. Je dois dire que là, j’ai été un peu beaucoup déçue…
Le personnage principal et narrateur, Brahim, parlait un peu tout seul et pour lui même, il m’a donc un peu gonflé. J’avais vraiment l’impression de le déranger et ne voyait pas vraiment d’intérêt.
Le style de l’auteur était assez banal, sans frivoles ni horreurs. Un style qui n’enchante pas mais ne repousse pas non plus.
Quant à l’histoire, j’ai un peu de mal à comprendre. Certes, on voit un mince et léger brouillard de dénonciation de racisme, mais c’est tout. Pire encore, il ne parle que de nourriture, plus particulièrement de pâtisserie. Un peu longuet quand même, je ne dis pas que je n’aime pas les gâteaux, mais là j’en ai fait une overdose. Je m’attendais à bien plus de problèmes de timidité ou de choses du genre. Pas à un livre de cuisine assez déconcertant et ennuyeux.
Et puis malheureusement, la fin n’avait rien d’extraordinaire, contrairement aux autres livres de la collection. Je ne l’ai limite pas comprise, j’avais l’impression qu’il manquait des pages !
Quant à la couverture, je ne l’ai pas trouvée spécialement jolie, avec un mélange de couleurs plutôt chaud mais repoussant.
Donc voilà, en bref, une déception qui ne vaut pas le détour malgré son gabarit plutôt petit.