Quand on s’embrasse sur la Lune
Titre : Quand on s’embrasse sur la Lune
Auteur : Stephen Tunney
Editions : Albin Michel (Wiz)
Année de parution : 2012
Pages : 492 pages
Résumé :
Quand un Lunaire montre ses yeux à une Terrienne, il fait une chose totalement illégale.
Quand elle l’embrasse avec passion, elle fait de lui un hors-la-loi recherché par toutes les polices.
Mon opinion personnelle :
Pfffff. Pffffffffff. Pfffffffffffffff. PFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFF. Bon, j’arrête, et vous annonce de suite la couleur de ma chronique : Je suis affreusement déçue. Si j’ai lu ce livre en entier, c’est uniquement parce que Fanny de Livresquement voulait ma chronique car ce roman la tentait beaucoup, et que je la lui avais promise. Sauf que franchement, cet ouvrage est juste horriblement ennuyeux et brouillon.
Je commence par les personnages. L’idée est originale, à la base : Les Cent pour Cent Lunaires, dont le regard rend fou ou tue, étaient des personnages qui auraient pu donner quelque chose d’exceptionnel. Mais lorsqu’on attribue à Hieronymus une personnalité très plate, banale, sans caractère vraiment spécifique, ça déçoit, pour un personnage principal. J’ai préféré son amie aux cheveux bleus, Slue, plus dynamique et atypique, très ouverte et gaie. J’ai vraiment regretté que la Terrienne au nom impossible (Fenêtres-s’abattant-sur-des-moineaux) ne soit pas plus présente dans le livre, étant donné qu’il est vraiment question d’elle dans le résumé. Quant aux personnages secondaires, il étaient également assez basiques, sauf Clellen qui avait une réputation de « traînée » mais qui cachait une détermination et une force incroyable.
Au niveau du style de l’auteur, il était assez plat, morose, pas très enthousiaste, lourd à lire, surtout pendant 500 pages.
Pour ce qui est de l’histoire, ça aurait pu être excellent, si ça ne partait pas dans tous les sens, et surtout si ça décollait un peu plus vite, plutôt que durant les 50 dernières pages. Franchement, je m’ennuyais, il ne se passait rien, tout se répétait, ça tournait en rond… Je n’étais pas emballée. J’ai trouvé qu’en plus, j’étais plus déprimée qu’autre chose, car on ne voit jamais la moindre once de bonheur. (Ca se dit ?) Egalement, pour un roman qui contient le verbe « embrasser », pour un résumé qui parle aussi d' »embrasser », j’ai vu que la romance n’était pas du tout développée, presque inexistante. Dommage… En plus, à certains moments, des passages en italique sont présents, et c’est très perturbant, car on ne sait pas quand les placer, est-ce du présent, du passé, ou même du futur ?…
Au final, le roman débouchait sur des secrets bien loin d’être surprenants ou intéressants, avec une fin qui n’avait ni queue ni tête, il n’est pas vraiment possible de comprendre ce qui se passe exactement.
Par contre, je salue une très belle couverture, et une superbe quatrième de couverture. Nettement meilleures que le reste de l’ouvrage…
En bref, une déception pour sa longueur et son imprécision. Fanny, ainsi que tous les autres, je ne vous recommande pas cet ouvrage, malheureusement.
Oh c'est gentil de l'avoir terminé pour moi 🙂 (même si je m'en veux que tu te sois ennuyée à cause de moi :p) Bon alors…. je viens de retirer ce livre de ma wish-list ^^'' J'avais été très attirée par la couverture mais bon vu ton avis c'est clair et net que je ne le lirai pas ! Merci pour cette chronique, gros bisous
C'est normal, je m'y étais engagée !
Moi aussi c'est la couverture qui m'a flashé, mais quand j'ai vu le contenu, j'ai été atrocement déçue.
Ce livre me tentait bien avant mais je pense que je ne vais pas l'acheter et peut être l'emprunter quand il sera à la bibliothèque…)
Oui, c'est bien pour un emprunt, mais un achat serait vraiment regrettable.
Je l'ai dans ma PAL!! Mince, j'espère ne pas être aussi déçue 🙁