Titre : Les mots, ça m’est égal
Auteur : Mélanie Cuvelier
Editions : Sarbacane (Exprim’)
Année de parution : 2007
Pages : 134 pages
Résumé :
Jeanne, dix-huit ans, erre en silence dans l’hôpital psychiatrique où l’homme et la femme « d’où elle est née » l’ont fait enfermer. Pas le choix : Dans certaines familles, on ne parle pas, on coupe court aux problèmes. Violemment. Le coeur taillé par les mots qui blessent, Jeanne creuse le souvenir du jour qui l’a vue « naître folle »…
Mon opinion personnelle :
J’ai voulu tester ce livre un peu par hasard lorsque je suis tombée dessus dans ma médiathèque principale, parce qu’il avait une tête et un résumé sympa. Au final, j’ai passé un agréable moment avec Jeanne et sa « folie ». J’ai assez aimé le personnage principal, Jeanne donc, qui était très sensible, discrète, têtue, et émouvante. Ses conditions de vie, son passé, son présent, tout m’a bouleversé chez elle. Au niveau du style de l’auteur, là par contre je suis déçue, je m’attendais à plus de vérité et plus de vivacité et de poigne dans les mots choisis. Avec un titre pareil, je pensais que l’importance du vocabulaire serait marqué, mais non. Un peu dommage. Autrement, dans l’histoire, je n’étais pas vraiment passionnée ni emballée au début, ça a mis beaucoup de temps à venir. Et puis, au bout d’un peu plus de cent pages, le lecteur se prend une révélation incroyable dans le visage, une révélation qui m’a vraiment plu puisqu’elle touche à un sujet que j’adore, et du coup, le roman a nettement remonté dans mon estime. J’aurais aimé en avoir plus sur ce sujet, mais j’étais quand même ravie d’en avoir un peu. Le bouquin prend bien plus de sens ensuite, il est encore plus émouvant. La fin était un peu simple, mais après tout, comme le livre ne raconte pas vraiment une aventure, il relate plus la vie de Jeanne, ça collait avec le cadre. Je m’attendais peut-être à un évènement qui n’est malheureusement pas venu, cependant, ça ne m’a pas gênée plus que ça. La couverture était glaciale, mais rimait avec l’ambiance médicale et froide de l’ouvrage. Donc pour conclure, un roman sympathique, génial durant les vingt dernières pages, un chouilla ennuyant avant, mais à lire quand même pour pouvoir partager des secrets avec une adolescente en manque d’amour et de promesses.
Rien que le résumé me rend triste. Si je le lis je viderais mon corps de toute l'eau qu'il contient.
(je n'arrive plus à te suivre tellement tu lis de livres !!! :P)
Il a l'air intéressant mais je doute que je le trouve un jour parce que je ne l'ai jamais vu, ni en magasin ni à la bibliothèque..