Titre : D’espoir et de promesse
Auteur : Françoise Bourdin
Editions : Pocket
Pages : 351 pages
Résumé :
Anaba Rivière, une Française d’origine amérindienne, s’apprête à épouser Lawrence Kendall, un brillant avocat canadien. Le jour du mariage, devant le Palais de Justice de Montréal, Anaba et sa soeur Stéphanie attendent en vain le marié. C’est son témoin et ami Augustin, auteur de romans policiers, qui annonce à la jeune femme la mauvaise nouvelle : Lawrence a eu peur de s’engager et a subitement quitté la ville.
Anéantie, Anaba rentre en France et s’installe chez sa soeur, antiquaire en Normandie. Peu à peu, la jeune femme se bâtit une nouvelle vie… À Montréal, Lawrence est aux abois. Il perd son poste dans le prestigieux cabinet d’avocats où il travaillait, puis doit se résoudre à vendre son duplex pour payer ses créanciers. Mais, surtout, pas un jour ne se passe sans qu’il pense à Anaba. Il l’aime toujours, mais comment revenir à elle ?
Mon opinion personnelle :
Je suis assez partagée en ce qui concerne ce livre. Organisons-nous dans l’ordre. Le début a été très long, très plat, très lent, sans suspense étant donné que le résumé révèle tout. Il ne se passait rien d’intéressant, les personnages étaient déprimants… Pour parler des personnages, j’ai adoré Stéphanie, suivie par Anaba, Augustin, et enfin Lawrence. Ils avaient chacun leur grain, leur identité, leur charme, et formaient à eux quatre un quatuor irrésistible. Cependant, j’ai trouvé Lawrence, qui fuit devant l’autel l’idée de fonder une famille avec celle qu’il appelle « la femme de sa vie », vraiment lâche et injuste envers Anaba. Celle-ci était bien trop aimable et amoureuse. Stéphanie était géniale, pleine de vitalité et de tendresse pour sa petite soeur. Quant à Augustin, je l’ai beaucoup apprécié pour sa franchise et sa naïveté. Le cadre, alternant entre la France et le Canada, était très plaisant, mais peut-être pas assez décrit. 150 pages plus loin, j’étais dans l’histoire, je voulais toujours en savoir plus… Ca m’a plu ! Mais la fin était, encore une fois, bien trop simple et peu approfondie. Dommage, ça a gâché le plaisir que je prenais à lire juste avant ! Le style de l’auteur était romantique, doux, apaisant et vrai. J’ai aimé cette particularité, car elle collait très bien avec le texte, tout comme le titre. La couverture était charmante, et symbolique. On reconnaissait Anaba avec le temps qui passe, mais l’Amour qui reste… Bref, une bonne découverte, mais trop longue à la détente, et un peu trop rapide à la fin en revanche !
Merci à Mme Chocolat pour le prêt de ce bouquin !