Je vais bien, ne t’en fais pas
Titre : Je vais bien, ne t’en fais pas
Auteur : Olivier Adam
Editions : Pocket
Pages : 156 pages
Résumé :
pour retrouver Loïc. Lui parler. Comprendre.
Mon opinion personnelle :
J’avais très envie de lire ce roman, et à vrai dire, j’ai été un peu déçue. Tout d’abord, le style de l’auteur était très étrange. Je ne me sentais pas proches des personnages, il y avait une distance. J’avais du mal à ressentir les émotions de Claire, surtout. Dès qu’il lui arrivait quelque chose, c’était très vite résumé, superficiel, artificiel. Dommage. Je n’ai pas réussi à m’intégrer réellement dans l’histoire. D’ailleurs, l’histoire était bizarre. Au début, tout va bien, je suis à fond dedans, et puis la vérité tombe, et puis boum, et puis gros vide. Certes, c’était un coup de maître d’Olivier Adam. Mais… Pourquoi ?? Pourquoi cette fin ? Je n’en revenais pas. Car je ne l’ai pas comprise… Oui, et apparemment, après avoir lu plusieurs critiques, je ne suis pas seule ! On comprend où est Loïc, mais on ne comprend pas pourquoi il est là… C’est dommage ! Je n’aime pas les fins où il reste du flou. Je préfère quand tout est clair, net et cadré. Donc là, j’ai trouvé ça limite. On est entraîné tout au long de la première partie du bouquin sur une piste, puis, milieu du roman, elle se révèle fausse. Bon. Ça c’est bien, c’est juste ce qu’il faut, ça surprend. Mais pourquoi lâcher une deuxième bombe à la fin du livre ? Surtout qu’elle tombe, mais sans exploser… Donc oui, c’est vraiment décevant. Néanmoins, j’ai quand même apprécié la beauté de ce livre, sa douceur. Il était très touchant, et, malgré la distance palpable entre le lecteur et les personnages, c’était une bonne lecture.
Livre se trouvant dans ma propre bibliothèque.
Bonne, la métaphore de la bombe qui tombe sans exploser, excellente !