Titre : Au bonheur des larmes
Auteur : Marie-Aude Murail
Editions : L’Ecole des Loisirs (Médium)
Pages : 126 pages
Résumé :
« Je croyais qu’on allait manger des crêpes et se dire des choses gentilles. » Emilien est très étonné par la » réunion de travail » qu’il a organisée chez lui. Tout le monde devrait être content, généreux, enthousiaste, et déjà le ton monte. Il n’est qu’au début de ses découvertes. Parce qu’être moniteur de colonie de vacances, » mono » d’enfants de trois à sept ans, vu de l’extérieur, c’est sain, simple, il suffit de savoir commander, organiser, et d’aimer les enfants. Oui, vue de l’extérieur. Dans le détail, Emilien découvre qu’il est le seul à ne pas avoir de » projet psychopédagogique « , que Vanessa, qui-est-très-mûre-pour-son-âge (six ans), l’exaspère, qu’il se fiche du prénom du hamster de Mélanie-la-bavarde. Bon, Jusque-là, c’est des bricoles. Moins marrant de se faire critiquer par les autres moniteurs parce qu’on ne partage pars leur conception de » l’autonomie » ou parce qu’on accepte d’écrire les lettres que dicte Guillaume : » Cher papa, chère maman, je pleure tout le temps, et je mange rien, même les nouilles, je mange pas, parce qu’elles sont pas bonnes, et on m’a volé Martin. » Faut-il suivre ou contrecarrer sa nature ? Qu’est-ce qui est bien, et qu’est-ce qui est mal ? Tout se brouille ; heureusement il y a Martine-Marie, et Emilien aime toujours Martine-Marie.
Mon opinion personnelle :
Encore une aventure d’Emilien ! Je l’ai beaucoup aimée, car cette fois, l’action ne passe pas comme d’habitude dans le quotidien d’Emilien. Le jeune garçon est en colo, en temps que moniteur. C’était très amusant ! Mes enfants favoris étaient Franck et Caroline, les orphelins soudés. Certains passages étaient un peu tristes, d’autres amusants, d’autres déprimants, d’autres révoltants. Une des meilleures histoires d’Emilien !