Les Larmes de l’Assassin
Titre : Les Larmes de l’Assassin
Auteur : Anne-Laure Bondoux
Editions : Bayard (Jeunesse)
Pages : 227 pages
Résumé :
L’homme et la femme Poloverdo avaient un enfant qui poussait comme le reste sur cette terre, c’est-à-dire pas très bien. Il passait ses journées à courir après
les serpents. Il avait de la terre sous les ongles, les oreilles décollées à force d’être rabattues par les rafales de vent, et s’appelait Paolo. Paolo Poloverdo. C’est lui qui vit venir l’homme, là-bas, sur le chemin, par un jour chaud de janvier. Cette fois-là, ce n’était ni un géologue, ni un marchand de voyages, et encore moins un poète. C’était Angel Allegria. Un truand, un escroc, un assassin.
Mon opinion personnelle :
Je crois que j’ai rarement lu un livre aussi beau, aussi profond. Aussi humain. Il y avait dans chaque phrase une beauté et une vérité impressionnante. Ce n’était pas un beau roman, où tout finit bien. Non. Il y avait la trahison, la mort et le mensonge dans chaque page. Mais c’est ce qui en a fait sa merveillosité. Je n’arrive même pas à trouver les mots pour le décrire. C’était si touchant, si bouleversant ! A en couper le souffle, vraiment. Je n’imaginais vraiment pas trouver une aussi belle histoire d’amour paternel en ce roman. On a peine à imaginer qu’un homme qui tue, sans trembler, sans ressentir la moindre émotion, puisse s’attacher à un orphelin (Par sa faute) à ce point, à tel point qu’il a donné sa propre vie pour lui, et tout ce qu’il avait. C’était magnifique. Vous devriez vraiment le lire, adolescents et adultes.