Titre : J’ai décidé
Auteur : Isabelle Rossignol
Editions : Flammarion
Pages : 174 pages
Résumé :
« Je m’écroule sur mon lit. Pas envie de me déshabiller. Même plus envie d’essager de dormir. Tout ce que je voudrais, ce serait parler à quelqu’un qui me comprendrait. » Cynthia doit faire un choix difficile, surtout quand on a 17 ans. Mais elle n’est pas seule : l’espoir renaît de sa rencontre avec des femmes qui la guident et la comprennent. Grâce à elles, Cynthia comprend que son seul choix sera celui de la liberté de son corps et de son esprit.
Mon opinion personnelle :
J’avais très très envie de lire ce livre, alors je me le suis offert il y a quelques temps. Son tour est enfin venu dans ma PAL, et j’ai été ravie de pouvoir enfin le lire. Pas de surprise, c’était un superbe roman. Je me suis tout de suite attachée à l’héroïne, Cynthia. Elle était totalement perdue, désorientée, en quête de son identité et d’un choix. Car oui, le résumé est implicite, mais on s’en doute : A 17 ans, Cynthia est enceinte d’un garçon dont elle n’a rien à faire, qu’elle ne revoit plus. Que faire ? Avorter ? Le garder ? Tout le roman est basé sur cette question. Trois personnages en plus du planning familial vont l’aider : Lulu, sa voisine et amie d’enfance, qui lui conseillera de le garder pour ne pas offenser Dieu. Fatima, une fille de sa classe qui lui imposera presque l’avortement. Et enfin, sa professeur de Français, qui elle, lui conseillera d’écouter son coeur et sa raison, en lui faisant peser le pour et le contre. C’est cette relation qui m’a le plus touchée. Elle était très belle et cela démontrait que derrière chaque professeur, il y a un être humain, et même plus, un coeur. Les parents de Cynthia, eux, ne sont pas au courant de l’affaire, et j’avoue que cela m’a un peu dérangé : J’aurais aimé avoir leurs avis. Mais son père est routier, donc présent le temps d’un chapitre. Sa mère, elle, n’a que faire de sa fille, car elle est aussi perdue qu’elle. Peut-être que parfois, Cynthia était agaçante, à ne rien faire, à se lamenter. Mai bon. C’était normal, quelque part… Le style de l’auteur était étrange. Il y avait de drôles de formulations : Des « que » qui passaient à la trappe, des « toutes » dans l’expression « de toutes façons »… Mais bon, ça ne m’a pas trop gêné. La fin était très belle, mais pas à mon goût. Pour dire vrai, j’aurais aimé que l’héroïne prenne l’autre choix. Mais bon, elle était de même satisfaisante. Voilà, un roman que je vous recommande vraiment, pour sa beauté et sa profondeur. Même si le cadre, très banlieusard, peut donner une impression de peu de sérieux, surtout avec le début du livre très frappant, il faut le lire. Vraiment. Car il s’agit d’une vérité qui s’affirme un peu plus chaque jour…
Livre se trouvant dans ma propre bibliothèque.