Aujourd’hui sort un livre pas comme les autres.
Pour l’occasion, je ne pouvais que vous faire une chronique pas comme les autres.
Tout début 2016, j’ai eu le très grand honneur de pouvoir lire en très grande avant-première le nouveau roman de Clémentine Beauvais, aux éditions Sarbacane.
Ce roman, c’est Songe à la douceur.
Songe à la douceur, c’est ça :

Mais aussi ça :

Et ça :

Et même ça :

Et enfin ça :

Parce qu’à la base, Songe à la douceur, c’est surtout ça :


Si vous ne connaissez pas trop ni la gauche ni la droite, le blog de l’auteure et son article sur les Onéguineries existent pour vous : ICI ! Ou LA. Ou JUSTE LA. Au choix.
Et comme le disent si bien les éditions Sarbacane, ce livre pourrait se résumer à ça :
Vous l’aurez compris, à lui tout seul, Songe à la douceur représente beaucoup de choses.
Lors de ma lecture du tapuscrit au mois de Février, une des missions que m’avaient confiées les éditions Sarbacane était de décrire ce livre comme si je le décrivais à un ami. Alors, pour l’occasion, j’ai joué la carte de la fiction. Voici donc quelques mots romancés sur ce qu’est Songe à la douceur pour moi :
« Elle était là, assise sur un banc d’un vert blanchi par le temps. Son regard baissé vers ce qui semblait être un livre, elle ne prêtait attention à rien de ce qui l’entourait. Elle était belle ainsi, à ne voir que ce qu’elle lisait. Il avait envie de lui parler. Il n’avait jamais su trouver les bons mots pour aborder les filles comme elle, celles qui pouvaient rester seules, assises sur un banc, à dévorer un ouvrage qu’elles semblaient trouver passionnants. Pourtant, il fallait qu’il lui parle. Trois enjambées, les plus spontanées de sa vie, et il était assis à ses côtés.
– Bonjour, tenta-t-il.
Sans se détourner de sa lecture, elle lui répondit poliment. Puis, ce fut tout.
Tout ? Non. Cela ne pouvait pas s’achever ainsi. Il s’était assis auprès d’elle, après tout. Il méritait plus.
– Puis-je vous demander ce que vous lisez ? Vous m’avez l’air si… Fascinée.
Cette fois-ci, elle prit le temps de le regarder, les yeux embués d’émotion.
– Songe à la douceur, de Clémentine Beauvais. Une histoire d’amour aussi délicieuse qu’atypique.
– Comment une histoire d’amour peut-elle être atypique ? Un mec rebelle fait succomber une fille coincée, ils font 300 pages de « Je t’aime-Moi non plus », puis finissent au lit sans qu’on comprenne vraiment pourquoi, avant de conclure sur une déclaration pseudo-sentimentale. C’est atypique pour vous, ça ?
– Songe à la douceur n’est pas de ces histoires fades et inutiles. Il trouve la beauté dans la simplicité, dans la réalité. Ce roman est ce que vous n’avez jamais lu, et que vous ne relirez pas ailleurs. Il vous fait découvrir ce qu’est vraiment l’amour. Il vous fait tomber amoureux de ses mots. Il vous prend aux tripes, vous déchire, vous chavire, comme une splendide bourrasque, inattendue, et pourtant si cinglante. C’est plus qu’un livre, c’est une réflexion sur ce qu’on pense savoir des sentiments, des relations. Avec lui, vous comprenez enfin que vous ne savez rien. Imaginez. Au carrefour de la vie, alors que vous pensez savoir quelle route emprunter, vous tombez sur un amour manqué. Avant qu’il ne vous file entre les doigts, vous courrez pour le rattraper.
– Et ? Vous le rattrapez ?
– Ça, pour le savoir, il faut découvrir ce livre.
– Oui, vous le rattrapez. C’est évident, c’est une romance.
– Il faut le découvrir, je vous dis.
– Je n’aime pas vraiment lire.
– En réalité, ici, il ne s’agit pas vraiment de lire. Vous ne lisez pas. Vous ressentez. Vous aimez. Vous ne faites plus qu’un avec ce récit. Vous en faites partie intégrante. Ou c’est lui qui fait partie de vous. A vrai dire, je ne sais plus trop. J’ai perdu la tête avec ce livre. J’ai perdu tous mes repères, j’ai appris à tout reconsidérer. J’ai appris à vivre, aussi. Vous savez, il y a des livres qui changent votre vie. Je crois que celui-ci en fait partie. Puissant, hors du temps, envoûtant. C’est ainsi que j’aime le décrire, quand j’y pense. C’est une parenthèse qu’on voudrait ne jamais fermer. Il ne faut pas en avoir peur. Il ne vous veut que du bien, vous savez. Il réussit tout ce qu’il promet.
– Même me convaincre ?
– Surtout vous convaincre. Il convaincra n’importe qui, même les plus réticents comme vous. Vous aimez vivre ?
– Euh, oui, j’imagine que oui.
– Alors vous aimerez ce livre. Parce que c’est comme cela que vous vous sentez, en le lisant. Vivant.
Ils étaient là, assis sur un banc d’un vert blanchi par le temps. Leurs regards liés l’un à l’autre, ils ne prêtaient attention à rien de ce qui les entourait.
Plus tard, on dira que c’est par une histoire d’amour manqué que tout a commencé. »
En fait, Songe à la douceur est tout simplement une perle rare. Un des plus beaux livres que j’ai jamais lus. La preuve avec un Tweet, posté il y a quelques mois déjà :
Et puis ce Tweet est devenu une quatrième de couverture… Malgré la petite coquille dans le nom du blog, c’est bien moi qui suis citée, aux côtés de blogueurs au top que vous vous devez de connaître.
Ainsi, Songe à la douceur, c’est beaucoup d’émotions, beaucoup de talent. Mais c’est principalement à lire, à déguster. A relire, même.
C’est aujourd’hui chez votre libraire préféré, et c’est à ne pas manquer.
Je compte sur vous. Vous ne le regretterez pas. C’est promis.
Songe à la douceur, ou 248 pages pour LE livre de l’année.
…
Bah alors, qu’est-ce-que vous faites encore là ?! La librairie, c’est pas par là ! Zou !
Mathilde, ta chronique est juste.. Waaa *.*
Mais tu sais, il n'y a pas que Tom et nous, toi aussi tu es une bloggeuse au top que l'on se doit de connaître. 😉
PS: Avis aux lecteurs qui passeraient par là, le nom pour la première citation est Aldiaphora, il y a une coquille… ^^
Un très grand merci pour ces mots très touchants…
Je suis ravie qu'on ait la chance incroyable de représenter ce bijou ♥
C'est juste magnifique, j'ai exactement ressenti ce que tu as écrit durant ma lecture 🙂 !! Ce roman est une pépite❤️
C'est le terme exact, oui… Une pépite ♥
Ta chronique est superbe. Tu m'as donné envie de me reuer chez mon libraire pour me l'acheter tout de suite ! Comment vais je pouvoir attendre ma prochaine expédition librairie …
Il faut foncer, les yeux fermés ! Je suis ravie de t'avoir tentée ! 🙂
C'est la deuxième chronique magnifique que je lis sur ce livre ! Je déteste la poésie, mais je vais peut-être lui laisser une chance finalement…
Je déteste aussi la poésie, et j'ai été totalement séduite, alors…
Wahou ! C'est impressionnant que tu aies été citée sur la quatrième de couverture d'un tel livre, quel honneur !
Si j'avais beaucoup aimé "Les petites reines", je suis absolument certaine d'adorer ce livre, j'en entends tant parler ! Et puis avec une telle chronique, ça me donne trop envie de le lire… Là. Tout de suite. Maintenant !
Je vais filer à une librairie dès que possible pour m'emparer de ce chef d'oeuvre !! 🙂
Camille
En effet, c'est un très grand honneur !
Je ne peux qu'approuver ta décision, fonce le plus vite possible !! C'est une perle rare..
Quelle magnifique chronique ! Bravo ♥
Je ne compte pas le lire, pour ma part (et non). Je sais que je n'aimerais pas à cause de sa forme d'écriture : en vers. Je n'apprécie pas cela, malheureusement :-/
Merci beaucoup !
Mais tu sais, j'ai moi-même vraiment beaucoup de mal avec la forme poétique, je ne lis jamais de poésie, mais là, c'est une expérience totalement différente, je t'assure… Hors du commun ! Si tu as l'occasion de l'emprunter, tente…