Titre : Passer l’hiver
Auteur : Olivier Adam
Editions : Seuil (Points)
Année de parution : 2005
Pages : 167 pages
Prix : 5,80 €
Résumé :
Ils sont sonnés, lessivés, cassés. Un souffle suffirait à les faire tomber. Pourtant, les personnages de ce livre possèdent une force intérieure insoupçonnée. Chauffeur de taxi, infirmière, ex-taulard ou vendeuse de supermarché, ils s’accrochent à la vie avec l’énergie du désespoir. Ce sont des invaincus.
Mon opinion personnelle :
Et bien ! Il m’aura fallu lire ce recueil de nouvelles et Je vais bien, ne t’en fais pas pour comprendre que je n’aime vraiment pas la plume d’Olivier Adam, sauf en jeunesse. Je vais donc vous décrypter les nouvelles une par une…
Pialat est mort : Je n’ai vraiment pas aimé. Aucun sens, aucun intérêt, aucune morale… On partait sur deux idées qui n’allaient pas du tout ensemble, et les personnages étaient ingrats. De plus, la fin n’avait vraiment aucun sens et était très vulgaire.
A l’usure : Elle, je l’ai plutôt bien aimé. Bon, je n’aime toujours pas le style, mais là au moins, ça avait du sens. Le sujet m’a touché, les personnages aussi. Je digère juste mal la fin, j’ai une idée de ce qu’elle signifie, mais n’en suis pas sûre, et ça me travaille… Trop de non-dits tue les non-dits…
Cendres : Elle aussi, elle m’a plu. C’est tout doux, tout triste, mais beau. Le lecteur comprend bien, il est bien ancré dans l’histoire. Certes, on voudrait en savoir encore plus, il manque des détails, mais au moins, ça a le mérite d’être à peu près clair. Juste un peu déçue par la fin.
Nouvel an : Plutôt étrange, comme nouvelle. Ca partait bien, deux femmes coincées dans une station essence pour bosser un 31 décembre au soir. J’aimais bien, mais tout d’un coup, ça prend une tournure absurde, « violente », sans intérêt, et ça s’achève dans un désordre pas possible et déplaisant.
Bouche cousue : Je n’ai pas aimé non plus. Un bon thème complètement parasité par des éléments qui n’ont rien à faire ici et qui rendent la lecture désagréable. Encore une fois, on ne comprend pas ce qui se passe, rien n’est vraiment dit. On ne peut pas identifier tous les personnages.
De retour : Une nouvelle qui s’annonçait bien, avec un thème qui me plaisait, mais qui se dégrade en totalement autre chose, et qui part vraiment n’importe comment. Les personnages sont lunatiques, et froissent l’intérêt du lecteur. Par contre, la fin était mignonne et douce.
Lacanau : Nouvelle plutôt sympa, assez dépressive, avec des thèmes forts. C’est pas très gai, mais c’est pour une fois joliment dit et amené. Encore une fois, il manquait deux-trois petites choses, mais au moins, la trame était bonne et agréable à suivre, on comprenait ce qui se passait.
En douce : Beurk. Une nouvelle vraiment machiste, avec un narrateur horripilant. Au début, je détestais, à la fin, je détestais encore plus. Il ne se passe que des choses inintéressantes, sans intérêt. Je ne vois aucun message dans cette nouvelle, et plains les femmes.
Sous la neige : Ma nouvelle préférée. Superbe, je trouve. Le thème était très fort, et la façon dont il commençait et vivait m’a beaucoup plu. L’insouciance est mélangée au drame, et c’était magique. La fin, je la voulais depuis le début, mais elle m’a vraiment touché. Elle était triste et belle à la fois.
Le titre est plutôt pas mal, tous ses éclopés de la vie qui doivent en quelque sorte « survivre » à l’hiver. Quant à la couverture, trop sombre et sans grand rapport, elle n’ a pas su me convaincre.
Voilà donc un recueil avec 4 nouvelles plaisantes, et 5 déplaisantes. Olivier Adam n’a pas su me combler, n’avait pas les mots qu’il fallait, et faisait partir ses textes dans tous les sens. Néanmoins, j’ai été plutôt contente de terminer ma lecture sur une belle note dramatique qui m’a enchanté. Si vous avez l’occasion de lire ce recueil, allez-y, juste pour la dernière. Mais ne l’achetez-pas ! (En gros, ne faites pas comme moi ^^ Je suis tombée dessus à 0,50 cts à Emmaüs, alors ça va, je voulais tester, mais… Raté !)
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Je n’ai pas aimé… |
Livre se trouvant dans ma propre bibliothèque.
Je n'ai jamais lu Olivier Adam, mais le film adapté du roman "Je vais bien ne t'en fais pas" et pas mal!
Apparemment, le film est génial. Je ne l'ai pas encore vu, mais on me l'a dit ! Par contre, une amie a vu le film, a adoré, m'a demandé de lui prêter le livre, et elle l'a trouvé vraiment nul…
C'est vrai que je n'ai pas aimé le livre non plus. Mais je n'aime pas Adam en Adultes !!