Autobiographie d’une Courgette
Titre : Autobiographie d’une Courgette
Auteur : Gilles Paris
Editions : Plon
Année de parution : 2001
Pages : 227 pages
Prix : 15,30 €
Résumé :
» Depuis tout petit, je veux tuer le ciel à cause de maman qui me dit souvent : – Le ciel, ma Courgette, c’est grand pour nous rappeler qu’on est pas grand-chose dessous. – La vie, ça ressemble en pire à tout ce gris du ciel avec ces saloperies de nuages qui pissent que du malheur. – Tous les hommes ont la tête dans les nuages. Qu’ils y restent donc, comme ton abruti de père qui est parti faire le tour du monde avec une poule. Des fois, maman dit n’importe quoi… «
Ainsi commence l’histoire de Courgette, un petit garçon de neuf ans, qui à défaut de tuer le ciel, tue accidentellement sa mère. Placé dans une maison d’accueil, il découvre l’amitié et les prémices des amours enfantines. Entre fous rires et larmes, naïveté et émotion, l’apprentissage d’une vie…
Mon opinion personnelle :
Une amie, Lucile, me l’avait vivement recommandé. D’ailleurs, si elle passe par là, j’aimerais savoir si elle reçoit bien mes mails… Bref ! Je l’ai donc emprunté à la médiathèque, histoire de voir ça de plus près.. Et j’ai adoré !
Les personnages étaient vraiment géniaux. J’ai juste bloqué sur le nom « Courgette », qui ne passait pas trop, allez savoir pourquoi. Mais sinon, c’était trop drôle ! Les enfants étaient tous bourrés d’innocence et de naïveté, c’était tendre et touchant. Ils me faisaient vraiment rire ! J’ai éprouvé beaucoup de sympathie envers les adultes, car je trouvais qu’ils avaient tous un grand coeur en s’occupant des enfants en difficulté…
Le style de l’auteur était très puéril, mais en accord avec le contexte. On sentait la dénonciation derrière chaque phrase, et ça m’a beaucoup plu. On avait vraiment l’impression que c’était Icare, euh pardon, Courgette, qui parlait, et c’était top !
Pour ce qui est de l’intrigue, au début, j’étais un peu à l’Ouest, un gosse qui tue sa mère, et à qui on ne dit presque rien… Speace ! Mais après, j’ai adoré ! Suivre la vie d’enfants dans un foyer était très touchant, et amusant. Leur innocence complétait parfaitement la nonchalance des adultes. J’a également beaucoup aimé tous les petits passages d’enfance heureuse un peu partout dans le livre. L’idée de base était bonne, et plutôt bien développée. Tous les passages avec Raymond et Victor étaient également très bien mis en scène.
Là où je suis un peu déçue, c’est que j’avais deviné dès le début l’issue que prendrait l’histoire. C’était assez évident, et pas très surprenant. D’ailleurs, j’ai trouvé que ça cassait un peu tout le charme du roman, et du foyer… Mais elle était tout de même assez mignonne.
Je n’ai pas accroché avec la couverture, n’appréciant pas les tons trop pâles et les dessins pas très flatteurs, mais au contraire, le titre m’a bien plu. C’était complètement décalé par rapport au roman : Très sérieux pour un univers totalement délirant.
Voilà donc une bonne lecture, qui m’a un peu laissé sur ma fin, mais qui, globalement, m’a emporté dans son monde et ramené en enfance. Très simple à lire et distrayant, je le recommande à tous, car il ne peut que vous faire sourire !
J’ai adoré ! |
Je le vois beaucoup celui là , j'espère le lire à l'occasion.
Je te le souhaite, c'est un très bon moment !