Titre : 50 minutes avec toi
Auteur : Cathy Ytak
Editions : Actes Sud (Junior)
Année de parution : 2010
Pages : 77 pages
Résumé :
Le père s’écroule d’un coup à ses pieds. Le fils s’écarte mais ne fait rien, il n’appelle pas les secours. Au lieu de cela, il s’adresse à ce père violent. Un monologue saisissant du huis clos familial.
Mon opinion personnelle :
J’essaye de lire un peu tous les livres de cette collection très dramatique mais très belle, alors j’en ai encore pris un dans une de mes médiathèques. Et je dois avouer être très partagée pour ce roman. Des personnages, il y en avait quelques uns, mais je n’ai pas vraiment réussi à accrocher avec eux. Narrateur trop distant, père trop violent, mère trop cruche. Il y a juste Camille que j’ai adoré pour sa douceur et sa bonté. Le style de l’auteur était léger, mais j’ai trouvé que les mots n’étaient pas vraiment bien choisis, ils n’étaient pas assez forts. Mais là où j’ai été très surprise, c’est qu’il s’agit d’une réplique miniature de Le faire ou mourir, lu il y a très peu de temps. Ca m’a vraiment choquée. Tout correspondait, les caractères des personnages, un père violent qui ne comprend pas l’homosexualité de son fils, un fils très sensible et totalement caché derrière ses émotions conservées, une mère qui ne dit rien, un copain attentif et joyeux. Incroyable ! Ici, tout allait plus vite, le narrateur parle à son père qui vient de s’effondrer devant lui. Certains souvenirs étaient assez ennuyeux, mais d’autres totalement transportants. Lors de certains passages, j’étais carrément happée dans ma lecture, lors de d’autres, j’avais envie de fermer le livre au plus vite. Cependant, on arrivait à trouver une certaine dose d’émotions dans cet ouvrage, et on éprouvait de la tendresse pour le narrateur perdu. Comme toutes les fins de cette série, on avait une belle et grande surprise qui le clôturait. Malheureusement, je m’en suis pas mal doutée cette fois, à cause des indices donnés à mi-roman. (Je n’ai jamais bien compris pourquoi d’ailleurs !) Mais c’était quand même intéressant à lire et assez innovant, bien que j’ai été déçue. La couverture était selon moi vraiment très laide. Symbolique certes, mais avec un mélange de couleurs noir-orange-bleu-vert-jaune-blanc absolument pas harmonieux. Au final, ce bouquin est une petite déception pour la collection. Il y avait une bonne intrigue à la base, mais sûrement mal racontée à mon goût, je n’ai pas accroché avec le style de l’auteur. Dommage ! Donc pour conclure, je recommande ce roman uniquement pour sa longueur très courte, et pour son message d’appel au secours mal exprimé mais compréhensible.