Titre : Que serais-je sans toi ?
Auteur : Guillaume Musso
Editions : Pocket
Pages : 360 pages
Résumé :
Gabrielle a deux hommes dans sa vie. L’un est son père, l’autre est son premier amour. L’un est un grand flic, l’autre est un célèbre voleur. Ils ont disparu depuis longtemps, laissant un vide immense dans son coeur. Le même jour, à la même heure, ils surgissent pour bouleverser sa vie.
Mon opinion personnelle :
J’ai lu presque tous les Musso, et dans la majorité des cas, j’avais beaucoup aimé, alors j’étais pressée de découvrir celui-ci. Mais malheureusement, j’en ressors avec un bilan assez mitigé. Je vais tout vous expliquer. D’abord, les personnages. Je n’ai pas réussi à m’accrocher à eux. Il y a Martin, le policier amoureux éperdu, que j’ai trouvé un peu naïf et égoïste. Archibald, le voleur sexagénaire mais toujours aussi farfelu, qui m’agaçait et ne m’inspirait aucune confiance. Et Gabrielle, la jeune fille perdue, un peu cruche et égoïste aussi. (Vous me direz, qui se ressemble s’assemble !) En revanche, à eux trois, ils se complètement assez bien pour former un curieux trio. J’aurais peut-être souhaité plus de moral et d’intelligence chez eux. Après, l’histoire. Là, je suis assez partagée. En fait, je l’ai beaucoup aimée. Je l’ai trouvée intéressante, bien écrite, et originale. Bon, ça reste dans la ligne Musso, mais c’était tout de même très bien. Des oppositions, flic-voleur, de l’amour, des secrets, du suspense, des revirements de situation, de la peur… Un bon cocktail en apparence. Le seul problème : Par rapport au résumé, et bien… Il y a un vide trop plein. C’est à dire que le résumé dévoile presque la fin du roman. Sans lire la synopsis, on dégusterait vraiment bien le bouquin, avec plus de suspense. Mais qui commence un ouvrage sans en avoir lu le résumé ?! C’est bien ça le souci, parce que là, on en sait beaucoup trop , et ça gâche le tout… Dommage ! C’est ce qui m’a déplu dans ma lecture. Certes, on avait toujours du suspense, mais pas sur le plus gros point de l’intrigue. J’attendais toujours et encore que ça arrive, en vain ! Un autre hic dans le bouquin : Un important point de l’histoire n’est pas éclairé. Pourquoi Archibald vole des tableaux ? L’auteur pose souvent la question dans le livre, mais la réponse, on ne la trouve pas… Après, peut-être que je l’ai ratée, mais dans ce cas, ce n’est pas très explicite… Ca m’a un peu dérangé. Sinon, l’idée du voleur et du policier qui ont quelque part le même but était plaisante. J’ai énormément apprécié le passage dans les zones. Il y avait une très bonne base, et puis des revirements de situation à n’en plus finir, comme je les aime. C’était impressionnant ! J’avais du mal à y croire la plupart du temps. Dès la deuxième partie du roman, j’ai été captivée et j’avais du mal à m’en défaire, bien que le début ai été un peu langoureux. La fin m’a aussi plu, douce et brève, mais pas pour autant bâclée. Quant à la couverture, je l’ai trouvée vraiment jolie. Voilà, un bon roman de Musso, pas le meilleur, mais à lire tout de même.
Livre se trouvant dans ma propre bibliothèque.