Titre : L’enfant
Auteur : Jules Vallès
Editions : Folio
Pages : 375 pages
Résumé :
Ma mère dit qu’il ne faut pas gâter les enfants, et elle me fouette tous les matins ; quand elle n’a pas le temps le matin, c’est pour midi, rarement plus tard que quatre heures. Mlle Balandreau m’y met du suif. C’est une bonne vieille fille de cinquante ans. Elle demeure au-dessous de nous. D’abord elle était contente : Comme elle n’a pas d’horloge, ça lui donnait l’heure : « Vlin ! Vlan ! Zon ! Zon ! – Voilà le petit Chose qu’on fouette ; il est temps de faire mon café au lait. »
Mon opinion personnelle :
Toujours dans le cadre de mon cours de Français niveau 3ème séquence sur l’autobiographie de l’enfance et l’adolescence, j’ai dû lire ce roman. Et croyez-moi, ça n’a pas été une grande joie. J’ai cru mourir d’ennui. Puisqu’il s’agit d’une autobiographie sur une dizaine d’année de la vie de l’auteur, on y découvrait les moindres détails sur son quotidien. C’était d’un ennui ! Il ne se passait déjà pas grand chose. Mais en plus, il était naïf et sot ! Il se laissait maltraiter par ses parents, persuadé que c’était pour son bien. Vraiment honteux et ridicule. Je m’ennuyais ! C’était très répétitif, toujours battu, toujours grondé, toujours dupé. On sentait à peine le narrateur mûrir au fil des années, c’était étrange. Le style de l’auteur aurait pu être bien, mais dans un autre style que l’autobiographie… Le XIXème chapitre, Louisette, m’a choqué. Énormément, j’étais effarée de voir le traitement que pouvaient subir les enfants, et surtout les conséquences, ici mortelles… A la fin du livre, on sentait bien que ça ne menait plus très loin, qu’il fallait que ça s’arrête, c’était un peu sans queue ni tête, on ne comprenait plus rien. En tout cas, je n’ai vraiment pas passé un bon moment à lire ce bouquin, trop ennuyeux et répétitif à mon goût. Et surtout, sans intérêt ou presque. Je préfère l’autobiographie quand il y a quelque chose derrière, un message, des ressentis. Car oui, gros point, ici, nous n’avions pas vraiment les sentiments de l’auteur exprimés, enfin, je ne les ai pas trouvés apparents. Il y avait également très peu d’expressions parlants du point de vue de l’auteur actuel, enfin au moment où le livre était écrit. Voilà, j’ai été déçue par cette lecture, je m’attendais à mieux, à plus de profondeur dans l’écriture. La couverture était intéressante, et ironique car une fois que vous l’avez vu, vous connaissez toute l’histoire. Un peu dommage… Donc pour conclure, une lecture que je ne recommande pas vraiment, en tout cas pas à des lecteurs peu tentés ou peu persévérants, et peut-être plus à des adultes ou à des lecteurs confirmés.
Merci à Ben et Fanny qui m’ont prêté ce bouquin !
Mon Dieu, je suis en train de le lire, et je crois mourir…
C'est normal qu'à 30 pages ça soit comme ça Mathilde ?
J'EN PEUX PLUS !!! L'ENFANT, JE TE DETESTE !!
Merci.
Ça fait du bien de se lâcher.
C'est tout à fait normal mon amie. C'est un livre pour les suicidaires. Non mais sérieux, c'est sans intérêt, et si nous, grandes lectrices polyvalentes que nous sommes, n'arrivons pas à aimer lire ce bouquin, je ne vois pas comment les autres de notre classe pourraient le lire –" C'est la catastrophe !